I. Une personne a été tuée par balle le soir de ce lundi par des personnes non encore identifiées. Le défunt était connu sous le nom d’Aruna Ndayizeye, originaire de la colline Nyungu, commune Gasorwe province Muyinga. Deux suspects ont été appréhendés pour enquête.
II. Quatre personnes d’une même famille ont été enlevées dans la matinée de ce mardi par des inconnus en uniforme militaire sur la sous-colline Muhuzu, zone Minago, commune et province de Rumonge. Les auteurs du rapt étaient guidés par un Imbonerakure habitant sur cette colline.
III. L’inquiétude grandit chez des proches de quatre habitants de la zone Muziracanda, en province Mwaro. Ils ont été arrêtés au début de ce mois par le responsable du renseignement dans cette province. Plus de 10 jours après, aucune nouvelle d’eux. Leur famille dit craindre pour leur vie.
IV. Au moins huit personnes ont été tuées, dont cinq corps trouvés, tandis que trois ont été arbitrairement arrêtées au cours de la semaine écoulée. C’est ce qu’indique le bulletin hebdomadaire de la ligue des droits de l’homme Iteka. Selon cette organisation, les auteurs sont des jeunes Imbonerakure du parti au pouvoir, des policiers, des administratifs et des agents du service national des renseignements. La ligue Iteka demande au gouvernement d’arrêter et traduire en justice les auteurs. Nsabimana Andrée, porte-parole de la ligue Iteka.
V. La candidature de Nyabenda André présentée par le Burundi pour être membre du nouveau comité de lutte contre la torture a été rejetée ce lundi, lors des élections organisées par les Etats membres. Selon Armel Niyongere, président de l’Association pour l’abolition de la torture au Burundi, la candidature du Burundi n’a pas été retenue parce qu’elle ne remplit pas les conditions exigées. Parmi ces conditions figurent l’indépendance des candidats et les connaissances approfondies en matière des droits de l’homme. Me Armel Niyongere.
VI. L’application de la mesure de destruction des constructions dites anarchiques est discriminatoire. C’est le constat du Forum pour le renforcement de la société civile dans un rapport qu’il vient de publier sur cette opération à travers le pays. Le FORSC se base sur des infrastructures du parti CNDD-FDD qui, elles, ne sont jamais touchées, alors qu’elles ont été érigées dans des espaces que la mesure du ministre de l’Intérieur qualifie d’espaces interdits d’occupation. Explications de Vital Nshimirimana, délégué général du FORSC.
VII. Grognes chez les agronomes communaux et les inspecteurs phytosanitaires provinciaux. La raison est qu’ils n’ont pas reçu en totalité le carburant qui leur avait été octroyé par le projet d’appui au secteur du café, financé par la Banque Mondiale. Ils indiquent que ce carburant a été détourné par les chefs des bureaux provinciaux de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage. Ils demandent au ministère de tutelle de sanctionner tous les directeurs qui auraient détourné ce carburant.
VIII. Des efforts ont été consentis pour diminuer les risques liés aux catastrophes et de nombreuses victimes des inondations et des glissements de terrain ont trouvé des réponses d’urgences. Déclaration faite par Gervais Ndirakobuca, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique ce mardi. Il l’a dit ce mardi, à la veille de la célébration de la Journée internationale de réduction des catastrophes.