Edition quotidienne

Journal du 12 sept 2023

Publié le 12 septembre 2023 par Rédaction
I. Trois personnes dont le président du tribunal de grande instance de Ntahangwa en mairie de Bujumbura et le substitut du procureur général près la cour d’appel de Ntahangwa, sont détenues à la prison centrale de Mpimba depuis hier. Selon nos sources au sein de la prison, deux autres magistrats et un planton du tribunal de Mukaza ont été également arrêtés et conduits dans cette même prison. Le motif de leurs arrestations reste jusqu’à présent inconnu.
II. L’eau devient une denrée rare dans les quartiers du nord de la capitale économique du Burundi, Bujumbura. Les quartiers qui souffrent plus que les autres sont Ngagara, Mutakura et Cibitoke, qui viennent de passer une semaine sans aucune goutte d’eau dans les robinets. Les habitants craignent d’attraper les maladies liées au manque d’hygiène dont le choléra, déjà signalé dans la mairie.
III. Le Burundi a besoin d’une relance économique pour minimiser les impacts liés à la nouvelle hausse du prix du carburant. Observation du directeur national de la PARCEM. Faustin Ndikumana le dit après l’annonce de cette hausse par le ministre de l’Energie. Cet expert économiste estime que si rien n’est fait, la population va continuer à subir des chocs liés à une économie complètement laminée.
IV. Les jeunes élèves en vacances qui pratiquent le commerce du matériel scolaire en province Makamba au sud du pays disent qu’ils travaillent à perte. C’est suite au manque de clients qui s’explique entre autres par la pauvreté dans les ménages, la hausse des prix du matériel scolaire.
V. Les prix du matériel scolaire ont sensiblement augmenté par rapport à l’année dernière. C’est ce qu’ont déploré ce mardi sur la radio Inzamba certains parents qui s’attelaient péniblement à l’achat de ce matériel. Le prix d’un cahier de 100 feuilles, de 60 feuilles jusqu’à ceux de plus petite taille ont monté de 500 à 600 francs sur les anciens prix. Une hausse reconnue par les vendeurs de ce matériel. Ces derniers justifient cette situation par le marasme économique que traverse le pays.

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