I. Un homme âgé de 55 ans de la colline Mungere de la zone Mivo, c’est à Ngozi au Nord du pays, a été tué à coup de poignard par un inconnu dans la soirée de ce jeudi. La victime a été identifiée sous le nom d’Anselme Nsavyimana. De sources policières, le drame s’est produit vers 19h30 à son domicile. Les mêmes sources indiquent que son épouse et son fils ont été également blessés lorsqu’ils tentaient de le secourir. Après le forfait, le criminel a pris le large. Les 2 personnes blessées ont été évacuées vers l’hôpital de Mivo pour des soins médicaux et la victime elle, a été admise à la morgue du même hôpital. D’après les témoignages des voisins, les litiges fonciers seraient à l’origine de ce meurtre. La police est déjà sur les pistes d’enquête pour retrouver l’auteur du crime selon les sources sur place.
II. Arrestation du représentant du parti CNL dans la commune Giharo, c’est dans la province Rutana dans le sud-est du pays. Selon des témoins, Jean Pierre Ndayisaba a été appréhendé hier jeudi sur la colline Butezi puis tabassé sérieusement par une cinquantaine de miliciens imbonerakure du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Son frère, lui aussi militant du parti CNL, est écroué depuis mercredi dernier au cachot du commissariat à Giharo. Les sympathisants de l’opposant Agathon Rwasa crient à la persécution.
III. Le mouvement des femmes et filles pour la paix et la réconciliation au Burundi déplore l’arrestation et l’emprisonnement d’Evelyne Kamikazi. Elle a été arrêtée il y a plus de 20 jours sur la colline Mpota de la commune Mugamba. Elle est accusée par le commissaire de police dans cette commune d’être l’épouse d’un soldat ex-FAB qui a pris le chemin de l’exil en 2015 au début de la crise sociopolitique qui secoue le pays. Evelyne Kamikazi serait pour le moment emprisonnée dans les cachots des services de renseignements à Bujumbura. Selon Me Immaculée Hunja, représentante légale de ce mouvement, la détention de Madame Evelyne Kamikazi est contre la loi parce qu’aucune infraction ne lui est reprochée. Elle demande la libération immédiate d’Evelyne Kamikazi.
IV. Un Congolais a été obligé de payer des pots de vin pour vendre sa parcelle située à Buterere, un quartier de la ville de Bujumbura. Les étrangers n’auraient plus le droit de vendre ou d’acheter des propriétés au Burundi, ce que les Congolais de cette localité ne comprennent pas.
V. Ce vendredi 13 août 2021, c’est le 17ème anniversaire des massacres de plus de 150 personnes de la communauté Banyamulenge. Un massacre qui a eu lieu dans la zone Gatumba, près de la frontière avec la RDC. Les rescapés de ce massacre qui avait été revendiqué à l’époque par le porte-parole du mouvement rebelle FNL déplorent l’inaction de la justice burundaise et de la justice internationale pour mettre toute la lumière et punir les responsables. Ils espèrent que tôt ou tard justice leur sera rendue. David Munyamahoro, il est président de la fondation GATUMBA.
VI. Les organisations syndicales signataires de l’accord du 10 Avril 2015 concernant la correction des disparités salariales dans l’administration publique burundaise trouvent que le gouvernement burundais n’est pas encore à l’œuvre pour remédier aux disparités salariales au Burundi. Dans une conférence de presse animée ce vendredi, Emmanuel Mashandari, le Président du syndicat CONAPES a indiqué que des écarts de salaire persistent en faveur de certains fonctionnaires des différents secteurs publics.
VII. Dans le domaine de la santé, la pandémie du Covid-19 est active sur le territoire burundais. Cela transparait dans le rapport du ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida publié ce jeudi. Le rapport montre que sur les 47 districts sanitaires que compte le territoire du Burundi, 34 sont déjà touchés. Le minisanté demande aux autorités de sensibiliser sur les mesures barrières, et recommande de mettre à jour le plan de réponses pour intégrer le pilier vaccination.
VIII. Cette situation inquiète selon le docteur Jean Minani, ancien ministre de la santé. Il interpelle le président de la République à prendre en main cette question parce que des milliers de Burundais sont en train de mourir.
IX. Le 13 Août de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale des gauchers. Une journée célébrée dans le but de sensibiliser la population aux droits des gauchers contre la discrimination et la stigmatisation. Selon le professeur psychopédagogue Charles Nditije, naître gaucher n’est pas un problème. Ce n’est ni un handicap de naissance ni un handicap acquis. Il invite les parents et certains enseignants à laisser la liberté à l’enfant d’utiliser la main ou le bras qui lui convient pour éviter de le perturber psychologiquement.