Actualités

Journal du 13 Août 2024

Publié le 13 août 2024 par Rédaction

Vous suivez bien la radio Inzamba Agateka Kawe. C’est le moment du journal de ce mardi 13 août 2024. Tout de suite les titres.

  • Plus de deux semaines sans la moindre goutte d’eau potable. C’est ce que vit la population du quartier Nyabugete zone Kanyosha de la commune Muha dans la mairie de Bujumbura. Les habitants redoutent les maladies des mains sales.
  • En seulement cinq mois, le prix de certains produits de première nécessité a triplé. Une situation qui inquiète certains parents qui se demandent comment ils vont pouvoir envoyer leurs enfants à l’école, le matériel scolaire n’ayant pas été épargné par cette hausse des prix.
  • Et puis, 20 ans après le massacre de Banyamulenge à Gatumba, aucune enquête judiciaire n’a été menée. Les familles des victimes ont récemment déposé des plaintes auprès de juridictions du Burundi, du Rwanda et de la RDC. Dans ce journal, vous suivrez leur avocat.

A toutes, à tous, bonjour, bonsoir, bienvenue.

Commençons ce journal par une brève sur la justice. Ce mardi, le parquet de Ntahangwa, en mairie de Bujumbura, a rendu un verdict contre deux agents de police impliqués dans une affaire d’abus de pouvoir. Les accusés ont été condamnés à verser une amende de 200.000 Francs burundais et des dommages et intérêts s’élevant à 500.000 francs burundais. Cette décision fait suite à un incident survenu dans la nuit du 8 août dernier, impliquant Gabriel Banzawitonde, président du parti APDR. Alors qu’il rentrait chez lui, Banzawitonde a été témoin d’une scène où les deux policiers tentaient d’extorquer de l’argent à un chauffeur de taxi. Son intervention en faveur du chauffeur a déclenché une réaction violente des agents. Quand il a présenté sa carte d’identité, Gabriel Banzawitonde a vu ses papiers déchirés par les policiers. Il a ensuite subi des violences physiques avant d’être emmené au cachot de la zone Kamenge et puis relâché le lendemain.

Les survivants de la communauté Banyamulenge et les familles des victimes du massacre dans la zone Gatumba en province Bujumbura le 13 août 2004, viennent d’engager une série de plaintes pour réclamer justice pour les leurs. Ces plaintes ont été déposées devant le procureur général de la République du Burundi, l’Auditorat militaire supérieur près la Cour militaire du Sud-Kivu en RDC, et devant le secrétaire général de l’Office rwandais d’investigation, car les assaillants ont été identifiés comme étant de nationalités burundaise, congolaise et rwandaise, selon l’avocat des victimes de la communauté Banyamulenge à Gatumba. Dominique Inchauspé regrette que 20 ans après ce drame, aucune enquête judiciaire n’ait été engagée. Suivez.

 

PIEDS : Rappelons que dans la nuit du 13 au 14 août 2004, 166 civils banyamulenge ont été tués, 108 blessés et 8 portés disparus dans un camp de réfugiés dans la zone de Gatumba. Cette communauté Banyamulenge avait fui les violences dont ils étaient les cibles en RDC.

Suite de cette édition. C’est la grogne chez les habitants du quartier Nyabugete, zone Kanyosha de la commune Muha dans la mairie de Bujumbura. Ils disent qu’ils viennent de passer plus de deux semaines sans avoir de l’eau potable. Ils craignent d’attraper des maladies des mains sales et demandent aux autorités habilitées de résoudre rapidement ce problème avant qu’il ne soit trop tard. Olivia Gakima nous en dit plus.

Olivia Gakima, merci. Le franc burundais n’a jamais perdu de valeur. C’est une affirmation d’Evariste Ndayishimiye. Le chef de l’Etat l’a déclaré lundi le 12 août, lors de la célébration de la Journée internationale de la jeunesse. Selon lui, ce qui prouve la valeur du franc burundais est le coût bas de la vie au Burundi, en comparaison des autres pays où les produits sont de loin plus chers. Selon Evariste Ndayishimiye, ceux qui disent que le franc burundais a régressé mentent.

Parlons toujours économie. La flambée des prix des produits de première nécessité inquiète les habitants de la capitale économique du Burundi Bujumbura. Pendant ces derniers 5 mois, les prix de certaines denrées alimentaires ont triplé. Le matériel scolaire dont les cahiers n’a pas été épargné. Ces habitants disent qu’ils ne voient pas comment ils vont envoyer leurs enfants à l’école alors que l’année scolaire 2024 – 2025 va bientôt commencer. Plus de détails avec Eddy Claude Nininahazwe.

Terminons par cette brève. Le Bureau burundais de normalisations et de contrôle de la qualité a suspendu la production des produits alcoolisés Hana Wine, Tagata et Anavino. Cela apparait dans un communiqué rendu public ce mardi par le BBN. Ce Bureau indique que lors de ses enquêtes, il a été constaté que ces vins sont fabriqués sans respect des normes de la fabrication de ces produits. Le BBN informe également que les certificats de conformité de ces produits sont suspendus jusqu’à la constatation du respect des conditions exigées par la norme applicable aux vins, de même que leur commercialisation est interdite.

Fin de cette édition. Merci à la rédaction de la radio Inzamba Agateka Kawe pour la production de ce journal. Un grand merci à vous chers auditrices et auditeurs pour votre fidélité. Au revoir.

 

Sur le même sujet