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Les champs de cannes de sucre ont été fortement inondés. C’est la raison pour laquelle la SOSUMO a suspendu ses travaux. C’est ce qu’explique le ministre de l’Agriculture. Prosper Dodiko répondait mardi hier aux questions des députés, dont certains avaient des doutes sur la vraie raison de cette suspension des travaux de la société.
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Même si la SOSUMO est fermée, les commerçants tout comme cette société, sont autorisés d’importer du sucre. Mais la tâche s’annonce difficile, étant donné qu’ils ont besoin des devises pour cette opération. Or ces dernières sont presque introuvables sur le sol burundais. C’est un aveu de la ministre du commerce. Marie Chantal Nijimbere était elle aussi devant les députés mardi.
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Il ya rien d’autre qui peut justifier la faillite de la société sucrière du Moso SOSUMO, si ce n’est que la négligence et le manque de planification du gouvernement burundais. C’est ce que pense Gabriel Rufyiri président de l’OLUCOME. Selon lui, il n’y a pas d’autres solutions que celles de recourir à un crédit à long terme et l’achat de devises.
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La pénurie du carburant au Burundi préoccupe la coalition de l’opposition politique CFOR ARUSHA. Cette organisation dénonce l’inaction des autorités burundaises pour résoudre le problème de manque des devises qui en est la principale cause. Elle demande à ces autorités de se désengager dans le commerce du carburant et de laisser ce travail aux commerçants du secteur privé.
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Quatre personnes parmi lesquelles le chef de la colline Gashasha de la commune et province de Rumonge, sont détenues dans les cachots du commissariat de police de Rumonge depuis l’après-midi de ce mercredi. Elles font l’objet des poursuites pour détournement d’argent destiné aux indemnités liées à la route nationale numéro 3. Nos sources précisent aussi l’implication de certains administratifs au niveau provincial dans cette affaire.
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Le gouvernement a récemment pris la décision d’interdire l’utilisation des emballages en plastique. La mesure semble s’appliquer uniquement sur les petits sachets car les grands emballages sont toujours en circulation. La population demande l’application de cette mesure sans exception.