I. Un réfugié burundais du camp de Nduta en Tanzanie a été tué la nuit de ce mardi à mercredi. Cet homme connu sous le nom de ISSA a été tué fusillé et la population du camp soupçonne la police tanzanienne d’être derrière l’assassinat.
II. La coalition CBDH–VICAR se dit choqué du harcèlement que subissent les réfugiés burundais vivant en Tanzanie jusqu’à être tué. Léopold Sharangabo, vice-président de cette coalition de défense des réfugiés, demande à la Tanzanie de respecter ses engagements envers les réfugiés burundais et au HCR de briser son silence.
III. Les arrestations intempestives qui s’opèrent dans la commune Burambi de la province Rumonge, seraient commanditées par le chef de zone Maramvya, Prime Ndayisenga. Les habitants de Maramvya indiquent que c’est lui qui désigne les personnes à arrêter sur base de fausses accusations et sur base de leurs appartenances politiques. Dans la commune Buyengero, les arrestations sont commanditées par le responsable du parti CNDD-FDD dans cette commune.
IV. Le Premier Ministre Alain Guillaume Bunyoni a effectué ce mercredi une descente dans les centres de dépistages de COVID19 en Mairie de Bujumbura. Dans son message, il a appelé la population à suivre rigoureusement les mesures de prévention et surtout de porter des masques chaque fois qu’on se trouve en milieu public.
V. La décision qui a été prise ce mardi par le ministère de la sécurité publique exigeant le port des masques à tous les transporteurs quand ils sont au service, à partir de ce mercredi, a été respectée dans certains coins du pays, alors que dans d’autres elle n’a pas été suivie. La situation qui prévalait ce mercredi dans la capitale économique Bujumbura et dans certaines provinces du pays.
VI. Les autorités de la province Rumonge ont déjà fixé une amende que doivent payer les personnes qui ne porteront pas de masques. Toutefois, les habitants de la province ne trouvent pas où acheter ces masques. Le port de masques n’a pas été respecté dans cette province.
VII. Le personnel de l’hôpital de Makamba s’insurge contre des sanctions contraires à la loi qui régit les fonctionnaires de l’Etat. Désormais, chaque faute sera sanctionnée par un retrait de points. Celui qui aura en dessous de 50% à la fin de l’année sera révoqué. Ce personnel craint que cette mesure vise surtout ceux qui ne sont pas du parti au pouvoir comme cela s’est déjà produit.