Edition quotidienne

Journal du 13 juillet 2020

Publié le 13 juillet 2020 par Rédaction

I. Les enseignants du Lycée du lac Tanganyika s’inquiètent des messages de certains élèves jeunes imbonerakure qui ont échoué.  Ce sont des messages qui font croire que ces élèves ont été victimes de leur appartenance aux imbonerakure. Ces messages s’adressent aux responsables de l’école  que ces élèves n’ont pas  voulu nommer. Ces enseignants demandent que les lieux scolaires  soient apolitiques ;  ils estiment que ces élèves  seraient manipulés par des politiciens qu’ils leurs  promettent monts et merveilles. Le ministère de l’éducation a dépêché ce lundi ses inspecteurs pour des enquêtes.

II. Le professeur Libérât Ntibashirakandi estime que ce comportement des Imbonerakure découle de la haine ethnique enseigné par le parti CNDD-FDD. Pour lui, le président de la république devrait sortir de son silence pour arrêter ce mauvais comportement des Imbonerakure. Il invite également les parents d’élèves à prendre leurs responsabilités devant de tels comportements des enfants.

III. Le 13 juillet 2020, 4 ans jour pour jour après l’assassinat de Hafsa Mossi survenu dans le quartier Gihosha de la ville Bujumbura. Cet assassinat de la députée de l’EALA est survenu après sa visite au camp de réfugiés burundais de Mahama au Rwanda. Ses compatriotes se souviennent encore des larmes qu’elle a versées lors de sa visite. Hafsa Mossi était députée  membre de l’assemblée législative de l’Afrique de l’est EALA. Justice n’est pas encore rendue sur  cet assassinat.         

IV. Le militaire Athanase Ntakarutimana,  c’est l’un des détenus présumés auteurs de l’assassinat d’un ancien cadre de la direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage à Muyinga, feu Pierre Mumputu. Ce militaire présumé ;  bénéficierait d’un privilège exceptionnel. Il continue de recevoir son salaire mensuel depuis bientôt deux ans de détention. Les informations émanant de certains   agents de la coopérative d’épargne et de crédit pour l’auto-développement des militaires CECADM ;  disent  que son compte est toujours actif.  

V. L’association AC Génocide section Canada condamne avec sa dernière énergie la mise en détention de Thérence Mushano,  vice-président et porte-parole de l’Association AC Génocide CIRIMOSO du Burundi. L’association AC Génocide du Canada demande la libération inconditionnelle de Thérence Mushano. Emmanuel Nkurunziza, secrétaire de cette association au Canada.

VI. Thérence Mushano est détenu au parquet judiciaire des parquets depuis jeudi 9 juillet.  Il a été arrêté le même jour dans les enceintes de l’aéroport international de Bujumbura. Il allait donner une interview aux journalistes du groupe de presse Iwacu sur le travail de la commission Vérité et réconciliation, CVR ; c’était le jour de la commémoration du 25ème anniversaire des tueries des étudiants de l’Université du Burundi en 1995.

VII. Les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu Christine Kamikazi ; Agnès Ndirubusa ; Thérence Mpozenzi et Egide Harerimana sont toujours sous les veroux. Ils ont été arrêtés le 22 octobre 2019 quand ils allaient faire un reportage sur les affrontements entre les rebelles et les forces de l’ordre. Ils sont accusés de tentative d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat.

VIII. L’organisation de lutte contre la corruption et les malversations économiques demande au Président  de la république de joindre l’acte à la parole et  mettre  en application la loi anti-corruption exigeant les mandataires et autres cadres de l’Etat à déclarer leur patrimoine  au début et à la fin de leur mandat. L’OLUCOME rappelle au Président de la République qu’il a tenu cette promesse dans le combat contre la corruption.

IX. Grogne chez les consommateurs de sucre dans la province de Muyinga. La pénurie de ce produit fait que le prix du kilo du sucre s’achète entre 5000 et 6000 Franc burundais. Certains commerçants vendent ce produit dans la clandestinité.

X. Des mécontentements se font sentir dans le secteur savonnier dans la province de Rumonge. Les vendeurs des noix de palme disent que les fabricants des savons exigent d’acheter les noix à moitié prix, quant aux fabricants des savons, ils expliquent que leur comportement est dû au fait qu’ils travaillent à perte.

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