I. Le ménage de la directrice du port de Rumonge a été ceinturé ce lundi par des policiers. Selon les informations en provenance de la ville de Rumonge, elle a été surprise en possession de centaines de caisses de boissons de la BRARUDI, types Amstel et Primus, le weekend dernier. Elle s’apprêtait à les exporter en République Démocratique du Congo via ce port. Les habitants de Rumonge demandent que justice soit faite.
II. Grogne des commerçants et des consommateurs du chef-lieu de la province Muyinga et ses environs contre la nouvelle mesure récemment prise par la BRB de retirer du circuit économique les anciens billets de 5.000 et 10.000 francs. Ils regrettent que certains d’entre eux n’acceptent plus d’encaisser ces anciens billets. D’où des difficultés de mener à bien leurs transactions habituelles. L’administrateur de la commune Muyinga, Amédée Misago, tranquillise ces habitants et met en garde ceux qui refusent les anciens billets, parce qu’ils restent valables jusqu’au 17 courant.
III. Pénurie de billets en province Kayanza pour remplacer ceux qui sont en train d’être mis hors circulation. Les habitants disent qu’ils peinent énormément, surtout qu’il y en a qui doivent effectuer de longues distances venant de différentes communes situées loin du centre-ville de Kayanza. Ils demandent que les nouveaux billets soient disponibles.
IV. Trente-trois mille logements sociaux seront construits chaque année. L’objectif d’atteindre le nombre de cinq millions de Burundais vivant dans les grandes villes dans les seize ans à venir. L’annonce est du ministre des Infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux, Dieudonné Dukundane. C’était dans un point de presse tenu aujourd’hui, sur la base d’un document sur une nouvelle politique de logement. Ce projet a été adopté au cours du Conseil des ministres de la semaine dernière.
V. L’ambassadrice des États-Unis d’Amérique au Burundi est appelée à user de son influence pour obtenir la libération de Clément Nkurunziza, en prison depuis six ans. L’appel est de la Fondation Bene Burundi dans une lettre adressée à l’ambassadrice des USA au Burundi à la fin de la semaine dernière. Clément Nkurunziza a été arrêté aux USA et extradé au Burundi en 2018, accusé injustement d’avoir trempé dans les massacres des étudiants hutus de l’Université du Burundi en 1995. Athanase Karayenga, président de cette Fondation, estime que ces accusations à l’encontre de Clément Nkurunziza n’ont aucun fondement. Et, pour lui, au vu du rôle joué par la représentation américaine au Burundi dans son arrestation, il serait raisonnable que cette même représentation plaide diplomatiquement pour qu’il puisse être libéré.