I. Des cas d’enlèvements des personnes sont encore dénoncés au Burundi, et le gouvernement ne réagit pas devant les alertes des familles des disparus. La ligue des droits de l’homme Iteka s’inquiète de cette attitude du pouvoir qu’elle qualifie de non-assistance à des personnes en danger. Cette organisation s’exprime après des alertes sur des cas présumés d’enlèvements de deux hommes, Emmnuel Ndayikeza, natif de Makamba ainsi que Maitre Jean Marie Nzotungwanimana, tous enlevés en mairie de Bujumbura. Anschaire Nikoyagize, président de la Ligue Iteka, indique que le silence du gouvernement vaut complicité.
II. Le dialogue inclusif que recommande le secrétaire général des nations unies dans son récent rapport ; risque d’être une utopie puisque les nouvelles institutions sont déjà en place. Point de vue de certains burundais qui se sont exprimés sur la rédaction Inzamba. Pour d’autres, la paix n’a pas de prix, raison pour laquelle le pouvoir du CNDD-FDD devrait accepter ce dialogue pour que le pays retrouve la stabilité dans tous les domaines.
III. L’alliance des Burundais du Canada est préoccupée par ce qu’elle appelle une détention arbitraire et illégale de l’ancien député Fabien Banciryanino, incarcéré à la prison centrale de Mpimba. Selon Appolonie Simbizi, secrétaire générale Adjointe de l’ABC ; l’emprisonnement de Fabien Banciryanino marque l’intolérance à toute voix discordante au régime du parti CNDD-FDD.
IV. Les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu sont incarcérés depuis 389 Jours à la prison de Bubanza. Ils ont été condamnés par le tribunal de grande instance de Bubanza à une peine de 2 ans et demi de prison et une amende d’un million de Francs, chacun. Ils ont été arrêtés le 22 octobre 2019 à Bubanza alors qu’ils se rendaient en commune Musigati, couvrir les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles. Christine KAMIKAZI, Agnès NDIRUBUSA, Térence MPOZENZI et Egide HARERIMANA sont accusés de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état. Les organisations internationales des droits de l’homme et des professionnels des médias trouvent qu’ils sont emprisonnés injustement et ne cessent de demander qu’ils soient libérés sans condition.
V. L’insuffisance des bancs pupitres dans les écoles des communes Muyinga, Butihinda, et Giteranyi ; c’est l’un des grands défis auxquels se heurte la province scolaire de Muyinga, comme l’ont soulevé certains responsables de l’éducation au cours d’une tournée des députés natifs de cette province.
VI. Les réfugiés burundais vivant dans le camp de Mulongwe en République démocratique du Congo sont inquiets des saletés contenues dans l’eau des nouveaux robinets récemment implantés dans le camp. Ils sont soucieux de la vie surtout des enfants, et demandent aux structure habilitées de régler ce problème avant qu’il n’empire la situation déjà difficile au camp.