Edition quotidienne

Journal du 13 nov 2021

Publié le 13 novembre 2021 par Rédaction
I. La flambée des prix des denrées alimentaires fait parler d’elle à Bujumbura, capitale économique du Burundi. Les consommateurs disent ne pas comprendre cette situation alors que cela se fait au vu et au su des administratifs à la base. Ils demandent au ministère du Commerce de prendre en main cette question pour l’intérêt de la population.
II. Souvenez-vous, dans notre dernière édition, nous vous avons relaté 2 hommes détenus depuis 2 semaines dans les cachots de la police à Bururi, pour avoir partagé sur Whatsapp des publications critiquant le pouvoir en place. Eh bien, pour les experts du droit, ils  sont incarcérés en violation flagrante du code de procédure pénale. Maitre Janvier Bigirimana, par exemple, explique que les deux hommes devraient être libérés parce qu’ils n’ont commis aucune infraction. Pour lui, leur détention viole tous les principes de la liberté d’expression.
III. Les 2 hommes en question ont finalement été libérés. Il s’agit d’un enseignant du nom de Léonce Kamatari, et Longin Bigirimana, un retraité de police.
IV. Obliger les enseignants à cotiser pour la construction d’un stade, les parents à contribuer pour l’intéressement des enseignants vacataires, pour les séances de renforcement ou encore pour la construction de nouveaux locaux est une escroquerie de la part des responsables des écoles. Eulalie Nibizi réagit aux grognes de ces catégories de personnes contraintes de payer ces contributions à Gitega, Ngozi, en mairie de Bujumbura et ailleurs. Pour cette activiste du droit à l’éducation, ces parents et enseignants devraient porter plainte au lieu de se plaindre, parce que cet argent que ces directeurs leur exigent de payer n’est prévu nulle part.
V. Eulalie Nibizi estime par ailleurs que le ministère de l’Education et les responsables des écoles devraient s’acquitter de leurs obligations, au lieu de continuer d’appauvrir les parents et les enseignants.
VI. Visiblement, le président Evariste Ndayishimiye n’est pas rentré les mains vides de Dubaï. Et pour cause, les relations diplomatiques entre le Burundi et les Emirats arabes unis vont être renforcés. C’est ce que rapporte son porte- parole adjoint, Alain Désiré Nzeyimana. Le président burundais, Evariste  Ndayishimiye s’est entretenu au cours de sa visite  avec des hommes d’affaires émiratis qui ont exprimé leur souhait d’investir dans différents domaines au Burundi.
VII. Le problème d’importation du carburant consommé au Burundi. C’est le sujet du mini-magazine « Au coeur de la société » d’aujourd’hui.

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