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Journal du 14 Août 2024

Publié le 14 août 2024 par Rédaction

Merci d’être avec nous sur la radio inzamba agateka kawe, c’est l’heure du journal dont voici d’abord les principaux titres.

  • Insuffisance des places a la morgue de l’hôpital de Rumonge, ceux qui perdent les leurs sont obliges de se rabattre aux autres hôpitaux des provinces voisines, ils demandent aux autorités sanitaires de Rumonge de résoudre le problème.
  • Et puis 50 familles expropriées récemment de leurs terres au centre semencier de Mukazye a Giharo dans la province de Rutana se lamentent, ils demandent l’intervention du ministère de tutelle et du chef de l’Etat.
  • En fin la conférence des évêques catholiques du Burundi demande au chef de l’Etat de s’attaquer sérieusement aux multiples problèmes qui gangrènent la population aujourd’hui, on en parle dans ce journal.

Voilà pour le sommaire.

Il se remarque une insuffisance de places dans la morgue de l’hôpital de Rumonge. Beaucoup de personnes qui perdent leurs proches se plaignent qu’elles ne trouvent plus de places et qu’elles sont obligées de les transporter vers d’autres morgues dans les provinces voisines. Les responsables sanitaires dans cette province affirment être au courant de cette situation et espèrent résoudre la question après l’ouverture d’un nouvel hôpital de l’église anglicane qui disposera d’un service de la morgue. Les précisions avec Janvier Habarugira.

Et plus de 50 familles expropriées des terres au centre semencier de Mukazye en commune Giharo de la province Rutana demandent au Premier ministre et au Président de la République d’intervenir pour qu’elles soient rétablies dans leurs droits. Il y a 3 mois, ces familles ont écrit une lettre au ministre de l’Agriculture, de l’élevage et l’environnement pour qu’il aide à résoudre le problème, mais aucune réponse ne leur a été donnée. Plus de détails avec Jean Marie Ndabashinze.

Dans l’actualité de ce mercredi également la conférence des évêques catholiques du Burundi se dit préoccupée par une situation de misère dans laquelle se trouve actuellement la population burundaise. Dans une rencontre de ce lundi à Gitega, les évêques catholiques ont reconnu quelques efforts du chef de l’Etat pour développer le pays, mais lui a demandé de tout faire pour chercher des solutions aux questions liées notamment à la dévaluation de la monnaie burundaise, au manque récurrent du carburant et aux prix des produits de première nécessité qui ne cessent de grimper. On écoute Monseigneur Bonaventure Nahimana président de la conférence

Dans le reste de ce journal le parti MSD rejette la récente mesure du président de la République appelant les fonctionnaires et leurs employeurs d’arrêter le travail pendant toute une semaine pour s’atteler à la propreté sur leurs lieux de travail. Selon Epitace Nshimirimana le porte- parole de ce parti, cette mesure n’avance en rien le pays. Suivez-le.

Pour Epitace Nshimirimana, aujourd’hui les Burundais ont besoin d’un chef d’Etat capable de prendre des mesures visant à apporter des solutions aux multiples défis auxquels ils sont confrontés. Encore une fois Epitace Nshimirimana.

Dans le même sujet la campagne pour une ville propre à Bujumbura, la capitale économique, se heurte à un obstacle majeur : le manque d’eau potable. C’est ce que souligne l’association ASCO, en charge des questions de santé communautaire. Son président, Théophile Ndayisenga, insiste sur la nécessité de mesures d’accompagnement pour soutenir l’initiative présidentielle de propreté urbaine. Face à ce défi, l’ASCO lance un appel pressant à la REGIDESO et aux autorités gouvernementales d’assurer une distribution d’eau efficace dans l’ensemble de la ville. Suivez.

Pieds : Théophile Ndayisenga s’exprimait ce mercredi sur les ondes de la radio Bonesha Fm.

Et pour clore ce journal les réfugiés sont appelés à être solidaires et à ne pas se maltraiter entre eux. C’est un appel de la Coalition burundaise pour la défense des droits des réfugiés vivant dans les camps. La CBDH-VICAR le dit après que trois femmes du camp de Nyarugusu en Tanzanie ont été sérieusement battues par des jeunes Imbonerakure vivant dans ce même camp pour la simple raison que ces femmes qu’elles étaient sorties du camp. Suivez Jean Bosco Vyizigiro, porte-parole de la CBDH-VICAR.

Voilà c’est par la que se referme ce journal , merci de l’avoir suivi , au revoir.

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