I. Une personne membre du parti CNL a été grièvement blessée au cours des affrontements à caractère politique avec des jeunes Imbonerakure du parti au pouvoir. Cela s’est passé ce mercredi sur la colline Murengeza de la commune Mpanda en province de Bubanza. Selon des sources proches de l’administration collinaire, la bagarre est née après une séance de vote du comité communal de surveillance en santé publique. Les membres du parti CNL ont dénoncé des tricheries avant de réclamer la reprise de cette séance de vote. Un bras de fer a donc été engagé avec les responsables collinaires et c’est vers la soirée que la jeunesse du CNDD-FDD est intervenue, provoquant ainsi des affrontements. Il a fallu l’intervention de la police qui a tiré en l’air pour ramener de l’ordre. 3 personnes du parti CNL ont été arrêtées pour raisons d’enquête, selon toujours les mêmes sources à Mpanda.
II. Au moins 10 personnes ont été mordues par des chiens enragés depuis mardi, et donc en deux jours. Cela se passe sur la colline Kibogoye, commune et province Muyinga, selon des informations en provenance de cette localité. Les résidents de cette colline sont envahis par une peur panique liée à cette insécurité canine, affirmant que rien n’est en train d’être fait pour protéger la population contre ces canidés enragés. Selon une source sur place, la population ignore d’où viennent ces animaux, et demande à l’administration collinaire de tout faire pour organiser la population afin de mettre ces animaux hors d’état de nuire. La même source demande à l’administration d’aider les victimes des morsures à avoir des soins car, le vaccin antirabique coûte cher pour le commun des mortels.
III. La société Interpetrol s’inquiète des quantités du carburant qu’elle met à la disposition des stations-services. Selon la société, ces quantités ne satisfont pas la clientèle. Le directeur commercial de cette société affirme que chaque jour, Interpetrol distribue 350 mille litres d’essence dans plus de 110 stations-services dans tout le pays. Selon Willy Nderagakura, directeur commercial à Interpetrol, en moyenne 7 mille véhicules devraient être servis à hauteur 50 litres par véhicule. Il s’est exprimé ce mercredi sur la Télévision nationale du Burundi.
IV. Le manque des devises dans le pays, le monopole de quelques sociétés pétrolières qui opèrent dans le secteur pétrolier, sont parmi les causes de la pénurie du carburant qui s’observe depuis plus d’un mois dans le pays. Point de vue de Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques.
V. Entre autres solution, Gabriel Rufyiri propose la mise en place d’une commission technique permanente mais aussi indépendante pour se pencher sur cette question. L’OLUCOME suggère aussi la constitution d’un stock stratégique d’au moins six mois. Dans d’autres pays, le prix du carburant monte mais il n’y a pas de pénurie qui s’observe.
VI. « On a déjà remarqué que les organisations non gouvernementales ne respectent pas la loi fiscale en ce qui concerne les taxes de l’Office burundais des recettes ». C’est ce qu’a annoncé Stanislas Ngendakumana, porte-parole de l’OBR. C’était ce jeudi lors d’une réunion de sensibilisation des représentants des ONGs sur les procédures fiscales. Selon lui, de tels manquements s’observent souvent lors de clôture des activités.
VII. Les personnes déplacées, victimes des inondations liées à la montée des eaux du lac Tanganyika des collines Kanyenkoko et du centre urbain de la commune Rumonge, vivent dans la désolation. Ils ont peur d’attraper les maladies liées aux mains sales et demandent au gouvernement de leur venir en aide. Le gouverneur de la province Rumonge les rassure, et leur promet qu’ils seront bientôt réinstallés dans d’autres milieux plus favorables.
VIII. Ils demandent aux responsables communaux de l’éducation à Gihanga de leur donner leur frais d’encouragement. Ce sont les enseignants vacataires volontaires de la commune Gihanga en province Bubanza. Ils font savoir que le problème de paiement des frais d’encouragement est survenu avec la prise en main de cette question par la commune. Auparavant, les écoles qui avaient des volontaires, ces derniers étaient payés par des cotisations des parents et il n’y avait pas ce problème de non-paiement.