I. Les responsables des services publics et du parti CNDD-FDD en commune Shombo, province Karusi, forcent les fonctionnaires de l’Etat à verser de multiples cotisations. Ce qui n’est pas du goût de ces derniers, qui dénoncent ce comportement. Il s’agit des cotisations pour la construction d’un stade provincial, et des contributions pour venir en aide aux personnes vulnérables. Celui qui ne se plie pas à ces injonctions, est convoqué pour s’expliquer à la permanence du parti CNDD-FDD.
II. La montée des chiffres des personnes positives au Covid-19 inquiète les Burundais. Les personnes contactées par la radio Inzamba ce mardi affirment que cette situation est due au non-respect des mesures barrières pour lutter contre ce fléau. Ces mêmes personnes demandent aussi d’avoir plus d’informations sur les vaccins qui sont déjà au Burundi.
III. Lorsqu’une pandémie est détectée dans un pays, c’est l’Etat qui prend les devants au lieu de laisser la population se débrouiller seule, comme c’est le cas au Burundi. Ce sont les propos de Come Konakuze, chercheur en épidémiologie. Pour lui, les autorités burundaises ne font pas assez d’effort pour faire face à cette pandémie. Il appelle les dirigeants à mobiliser la population pour se faire vacciner.
IV. Un conflit foncier oppose un vieil homme de quatre-vingt-dix ans surnommé Burega à la famille de Nimpagaritse Sylvestre, substitut du procureur général à Gitega. Ce dernier conteste l’exécution du jugement du procès où le nonagénaire a eu gain de cause. Cela s’est passé sur la colline Kirambi, commune Rusaka dans la province de Mwaro.
V. Les différentes attaques signalées dans le pays contre la population sont le signe de l’existence des armes dans les mains d’une catégorie de personnes bien connues. Frédéric Bamvuginyumvira, ancien vice-président de la République, et président de la coalition de l’opposition CFOR-Arusha, explique que la jeunesse du parti au pouvoir dont les membres sont cités dans ces attaques, est devenue incontrôlable pour l’Etat. Il appelle la population à se défendre contre cette jeunesse si l’Etat s’est désengagé à la protéger.
VI. Un dialogue régional se tient à Nairobi au Kenya depuis ce mardi. Parmi les participants figure la Coalition burundaise des défenseurs des droits humains dans les camps de réfugiés. La CBDH-VICAR qui a tenu à rappeler les pays qui hébergent les réfugiés burundais qu’ils doivent respecter les conventions internationales en matière de protection des réfugiés et des demandeurs d’asile. Une première rencontre du genre s’était tenue du 6 au 7 de ce mois. La CBDH-VICAR a profité de cette deuxième réunion pour sortir une déclaration, contenant une série de recommandations visant à améliorer les conditions de vie des réfugiés burundais. Léopold Sharangabo, vice-président de la CBDH-VICAR appelle les organisateurs à en tenir compte.