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Journal du 14 juillet 2020

Publié le 14 juillet 2020 par Rédaction

I. Un accident mortel ce mardi sur la RN7, la route Bujumbura-Jenda dans la localité de Nyamutenderi. Selon des sources policières, trois personnes sont mortes : deux sur place et une à l’hôpital. 26 autres ont été blessés dont 9 grièvement. C’est un bus de type Coaster de la compagnie Memento qui est tombé dans un ravin. Les circonstances de l’accident ne sont pas encore connues.

II. La 44 ème session du conseil des droits de l’homme s’est tenue ce mardi à Genève en Suisse. A l’agenda figurait la situation des droits de l’homme au Burundi. La communauté internationale a été interpellée pour redoubler sa vigilance et faire cesser les crimes et autres violations graves des droits de l’homme, dont les victimes sont en majeure partie les opposants du parti CNDD-FDD au pouvoir, ainsi que les militants des droits de l’homme.

III. Un pouvoir fragilisé fait toujours recours à la force en plaçant des militaires dans les institutions étatiques. C’est une analyse de David Gakunzi, journaliste-écrivain qui suit de près la politique burundaise. Il le dit après la récente nomination des militaires comme gouverneurs des provinces. Selon lui, le CNDD-FDD veut user de la force dans son règne parce que les Burundais n’ont plus confiance en lui. 

IV. Le corps sans vie d’un homme âgé entre 20 et 30 ans a été trouvé sur la frontière des collines Mivo et Kibimba de la commune Mabanda ce matin. La victime n’a pas été identifiée, selon madame Laetitia Niyonkuru, administrateur de Mabanda. Elle affirme que cet homme aurait été tué à l’aide d’une matraque qui a défiguré son visage. La dépouille a été évacuée au centre de santé de Mabanda. La police a entamé des enquêtes, selon toujours l’administrateur de Mabanda.

V. Térence Mushano, en prison depuis 5 jours serait victime de s’être exprimé en dénonçant l’assassinat d’étudiants Tutsi après le massacre d’étudiants Hutu en 1995 à l’Université du Burundi. C’est ce que dénonce le parti Uprona de Charles Nditije. Pour lui, le pouvoir actuel veut occulter la vérité. Le vice-président de l’association AC Génocide Cirimoso est victime d’un emprisonnement arbitraire, selon Charles Nditije.

VI. L’arrestation du Vice-président d’AC Génocide CIRIMOSO Térence MUSHANO est survenue au moment de la commémoration du 25ème anniversaire de l’assassinat des étudiants hutu à l’université du Burundi. Le représentant du Gouvernement dans ces cérémonies a indiqué que l’Etat appuie la justice dans sa démarche déjà pour traquer les auteurs de ce massacre. Cependant ladite démarche de la justice est fustigée.

VII. Un détenu qui est déjà condamné et qui continue de bénéficier de son salaire est une des preuves du manque d’indépendance de la magistrature burundaise. C’est l’éclairage de maitre Gustave Niyonzima. L’avocat qui dénonce également la politique de deux poids deux mesures suivant que le concerné est proche ou non du parti au pouvoir.

VIII. Certains centres de santé seront bientôt transformés en hôpitaux pour que chaque commune soit dotée d’un hôpital propre à elle. Propos du ministre de la santé, Dr Thaddée Ndikumana. Il l’a dit ce mardi au cours d’un point de presse. Parmi les critères, il y a l’éloignement des hôpitaux de district déjà en place. Selon le ministre, c’est dans le but d’aider la population à avoir plus facilement accès aux soins de santé.

IX. La route qui relie Rumonge et Nyanzalac est actuellement en très mauvais état à cause de l’eau du lac Tanganyika qui se déverse à plusieurs endroits de cette route. Les usagers demandent que cette route soit réparée.

X. La coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme pour les personnes vivant dans les camps des réfugiés lance un cri d’alarme. Elle vient de saisir le haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, pour lui demander de prendre au sérieux les cas des disparitions forcées et les emprisonnements abusifs dont sont victimes les réfugiés burundais se trouvant dans les camps en Tanzanie.

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