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Journal du 14 juillet 2022

Publié le 14 juillet 2022 par Rédaction
I. Un Burundais a été grièvement blessé à l’arme blanche à Mayotte. Il s’agit de Mohammed Feruzi, l’ancien gouverneur de la province de Muyinga. Il a été attaqué hier soir par des malfaiteurs non encore identifiés selon des sources sur place. Cela préoccupe ses compatriotes vivant à Mayotte.
II. Une peine à perpétuité et une amende de 20 millions de francs burundais de dédommagement moral, tel est le jugement rendu par le tribunal de grande instance de Kayanza dans un procès de flagrance contre Jérémie Butigirira de la colline Bwayi en commune Matongo. Il est accusé d’avoir assassiné un certain Denis Sabushimike surnommé Bikwakwara de la colline Bandaga en commune Matongo. Le crime a été commis la semaine passée.
III. Arrestation hier d’un habitant de la colline Gashasha, commune et province Rumonge. Les habitants de cette localité crient à l’injustice. L’homme interpellé est accusé par les autorités administratives et policières de Rumonge, d’avoir propagé sur les réseaux sociaux des informations sur l’abattage illégal d’une vache sur la même colline.
IV. La communauté internationale devrait se mobiliser pour empêcher les autorités tanzaniennes de maltraiter les réfugiés. Appel lancé par la Coalition burundaise des Défenseurs des droits de l’homme vivant dans les Camps de Réfugiés. Mardi dernier, tous les moulins appartenant aux réfugiés burundais ont été démolis au camp de Nyarugusu. Léopold Sharangabo, vice-président de la CBDH-VICAR, regrette que les réfugiés burundais continuent à être maltraités alors que le HCR ne cesse de demander à la Tanzanie de respecter les conventions qu’elle a ratifiées.
V. Le fait que ce sont les réfugiés burundais qui sont maltraités alors que les réfugiés congolais jouissent pleinement de leurs droits, relève d’un accord confidentiel conclus entre le Burundi et la Tanzanie sur le traitement des réfugiés burundais selon Léopold Sharangabo, vice-président de la CBDH-VICAR.
VI. A partir de la prochaine rentrée scolaire, les classes montantes des écoles fondamentales et post fondamentales qui comptent moins de vingt-cinq apprenants seront supprimées pour réaffecter ces élèves dans d’autres établissements. L’instruction a été donnée par le ministre de l’éducation à tous les directeurs provinciaux de l’éducation en début de semaine. Cette décision est illogique, selon Eulalie Nibizi, ancienne présidente du syndicat des enseignants STEB. Elle explique qu’il faudrait plutôt décharger les classes surpeuplées.
VII. Deux policiers ont été tués, 35 autres blessés dans des accidents de la route depuis le début de cette année. Révélation faite ce jeudi par le porte-parole du ministère de la sécurité, Pierre Nkurikiye, qui se demande s’il ne s’agit pas d’une autre forme de criminalité visant les policiers.

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