I. Tout va bien dans le meilleur des mondes. C’est l’assurance donnée par le ministère des relations extérieures et de la coopération au développement à propos des filles envoyées en Arabie Saoudite et qui se plaignent des mauvaises conditions d’accueil. Selon Niyubahwe Inès Sonia, porte-parole de ce ministère, les informations qui circulent sur les réseaux sociaux sont fausses. Pourtant, dans une courte vidéo qu’elles ont mises en lignes, l’on voit bien beaucoup de jeunes filles entassées dans un local étroit qu’elles disent être une cuisine.

II. Le mouvement d’action patriotique MAP-Burundi Buhire compatit avec ces jeunes filles burundaises envoyées par le gouvernement burundais en Arabie Saoudite. Le porte-parole de cette organisation Libérat Ntibashirakandi salue leur courage pour avoir témoigné des mauvaises conditions dans lesquelles elles vivent dans ce pays.

III. Le mouvement MAP-Burundi Buhire considère que le gouvernement burundais a vendu ses propres enfants à l’étranger, il appelle les burundais à lutter contre ce type d’esclavage. Libérat Ntibashirakandi.

IV. Les habitants de la zone Martyazo en commune Mubimbi dans la province de Bujumbura se lamentent, ils accusent leur chef de zone dans la province de Bujumbura, Oscar Nimbona, de s’ingérer dans le travail des notables collinaires. Ils demandent à l’autorité hiérarchique de se saisir de cette question.

V. Dans la province de Ngozi, c’est la pénurie du carburant qui a causé la hausse des prix du ticket de transport passant du simple au triple. Autre conséquence, la participation aux fêtes familiales est limitée parce que ça leur coûte cher.

VI. L’ONG locale Parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités, PARCEM, pense que les marchés d’importation du carburant devraient être donnés aux gens qui en sont capables. C’est en réaction à la déclaration faite par la porte-parole du chef de l’Etat, Gatoni Guilaine, ce jeudi. Elle avait indiqué que le carburant est stocké en Tanzanie, que le problème est son transport jusqu’au Burundi et que le gouvernement analyse pour le moment comment constituer des stocks stratégiques en attendant que le carburant arrive au pays. Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, se demande quand ces stocks stratégiques seront constitués.

VII. Le tirage au sort des éliminatoires de la coupe du monde 2026 pour la zone Afrique a été organisé hier jeudi à Abidjan en Côte d’Ivoire, par la confédération africaine de football CAF. Neuf groupes de 6 pays africains chacun, ont été constitués. Le Burundi se retrouve dans le groupe F avec la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Kenya, la Gambie et les Seychelles. Les éliminatoires sont programmés sur près de deux ans, entre novembre 2023 et octobre 2025. Les 9 pays qui auront plus de points dans chaque groupe seront directement qualifiés pour la phase finale de la coupe du monde 2026, qui se déroulera dans trois pays, les Etats Unis d’Amérique, le Canada et le Mexique.