I. Arrestation de Maitre TONY GERMAIN NKINA à Rwimbogo, dans la commune KABARORE de la province Kayanza. Selon des témoins, cet avocat a été appréhendé hier par des jeunes imbonerakure du parti CNDD-FDD. Une interpellation qui serait liée à une attaque rebelle qui a eu lieu en septembre dernier dans cette localité. Le forum pour le renforcement de la société civile demande que cet avocat soit traité avec dignité. ERNEST NKURUNZIZA, secrétaire exécutif du FORSC.
II. Le message du Porte-parole de la police burundaise de traquer tous les rwandophones inquiète l’association AC Génocide CANADA. Emmanuel Nkurunziza son président, indique que c’est plutôt un appel qui est lancé aux Imbonerakure qui agissent comme une milice du parti au pouvoir. Selon ce président de l’Association contre le génocide au Burundi, c’est un message qui cache un plan génocidaire.
III. Un habitant de la colline Kinyinya1, zone Gatumba, commune Mutimbuzi dans la province de Bujumbura, est en train de subir des actes de tortures au cachot de la commune Kabezi, dans la même province. Il n’a pas droit aux soins de santé et aux visites. Il a été tabassé par certains policiers accompagnés de jeunes imbonerakure, qui le forçaient de fournir des informations sur son ex patron recherché par la police.
IV. L’alliance des Burundais du Canada déplore l’emprisonnement de l’honorable Fabien Banciryanino, qui passe son 7ème jour en prison centrale de Mpimba. Justine Nkurunziza, du service de la communication dans cette alliance burundaise, se dit étonnée du fonctionnement du parlement au Burundi, où on arrête celui qui ose défendre les droits du peuple. Elle demande la liberté immédiate de l’honorable Fabien Banciryanino.
V. Les réfugiés burundais du camp de Mulongwe en RDC craignent des maladies en provenance d’un cimetière qui est à quelques mètres de ce camp. Le sol est rocheux ce qui fait que des cadavres ne soient pas correctement enterrés.
VI. Plus de vingt familles des réfugiés burundais du camp de Mulongwe en République Démocratique du Congo, crient au secours car elles n’ont pas de quoi se nourrir. Ces familles qui ne se sont pas retrouvées sur les listes demandent à l’AIDES, une association française de lutte contre le VIH et les hépatites, et qui se charge de nourrir ces réfugiés, de faire tout son possible pour leur venir en aide.