I. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU devrait poursuivre son examen de la situation et son travail en faveur de la justice et de la redevabilité au Burundi. C’est l’une des recommandations de 44 organisations des défenseurs des droits humains. Elles ont adressé une correspondance aux représentants permanents des États Membres et Observateurs du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. La 48ème session a été ouverte hier Lundi à Genève.
II. Le Burundi face à la montée des cas de Covid-19. Le président de l’assemblée nationale accuse les Burundais de la Diaspora d’être à l’origine de cette situation. Propos tenus hier lundi lors d’une session à l’assemblée nationale. Selon Gélase Ndabirabe, différentes visites et promenades effectuées par ces Burundais de la diaspora ont favorisé la propagation de la pandémie. A ce propos, le mouvement patriotique MAP-Burundi fait remarquer que les autorités burundaises cherchent des boucs émissaires.
III. L’augmentation des cas de Covid-19 et le non-respect des mesures barrières pousse les autorités de la mairie à prendre des mesures contraignantes. Une amende de cent mille francs burundais (100,000) sera désormais infligée à ceux qui violent les mesures de prévention contre la pandémie. Annonce faite par le Maire de la ville de Bujumbura Jimmy Hatungimana ce mardi, lors d’une réunion organisée à l’intention des administratifs à la base en Mairie de Bujumbura.
IV. Une autre annonce faite lors de la même rencontre, une amende de cent mille francs burundais que devront payer ceux qui n’ont pas respecté la mesure de démolition de toutes les constructions érigées à moins de six mètres des routes principales de Bujumbura.
V. Destitution de Spès Caritas Njebarikanuye de la première vice-présidence du sénat. Elle est remplacée par Denise Ndadaye. Spès Caritas Njebarikanuye avait récemment écopé d’une amende de deux millions de francs burundais pour spéculation sur le prix du Sucre. La société sucrière du Moso l’a par la suite rayée de la liste des commerçants grossistes du sucre.
VI. Rentrée scolaire sur fond de grogne des parents d’élèves au Lycée Bubanza à l’ouest du pays. Cet établissement fait en effet face à un manque criant de matelas. Les élèves orientés à cette école publique à régime d’internat ont été obligés d’apporter leurs propres matelas selon des sources à cette école. Cela irrite les parents d’élèves qui demandent au gouvernement de rééquiper cet établissement en matelas.
VII. Autre domaine, autre grogne, cette fois-ci chez les militaires burundais en mission de maintien de la paix en Somalie. A l’origine, des retenues sur leurs indemnités sans leur consentement. Quarante-cinq mille (45.000) francs burundais vont être retenus selon une annonce qui leur a été faite par leurs responsables. A cela s’ajoutent d’autres retraits effectués sur leurs soldes. Ce qui fait grincer les dents chez ces militaires. Ils dénoncent un vol organisé.
VIII. Alerte lancée par un réfugié burundais du camp de Kakuma au Kenya. Il révèle être victime des menaces de la part des agents du HCR qui auraient détourné des fonds destinés aux soins de son enfant né avec des problèmes de vue. Il demande d’être protégé.
IX. Arrestation hier lundi d’une habitante de la zone Kazirabageni de la commune Nyanza-Lac. Elle est accusée d’avoir tué sa fillette de 5 ans à l’aide de l’eau bouillante dans la nuit de dimanche à lundi d’après des témoignages recueillis sur place. Une source administrative révèle que la victime s’opposait à ce que sa mère s’adonne à l’adultère dans leur maison, raison pour laquelle cette dernière a voulu se débarrasser d’elle. L’auteur présumé du crime est détenu au cachot du commissariat communal de police à Nyanza-Lac, c’est dans la même province de Makamba.