I. Le parti CNL dénonce l’absence de concertation à l’Assemblée nationale. C’est après la procédure de vote ce mercredi des nouveaux députés qui vont représenter le Burundi, dans le parlement des pays de la Communauté Est africaine EALA. Un seul député a été accordé à ce parti, contre 6 en provenance du parti au pouvoir le CNDD-FDD, 1 de l’Uprona et un autre représentant les Batwa. Le groupe parlementaire du CNL représenté par Agathon Rwasa parle d’un manque de transparence délibéré.
II. L’abolition de l’institution des Bashingantahe continue de susciter des réactions au sein de la classe politique burundaise. La dernière en date est celle du président de la coalition CFOR Arusha. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, à travers cette nouvelle institution des médiateurs collinaires, le CNDD-FDD s’ajoute un autre pouvoir de régler les différends, un autre instrument de répression des membres des partis de l’opposition.
III. Cela fait quatre jours que David Hagabiyaremye est hospitalisé après avoir été copieusement tabassé par des policiers. Cela s’est passé dimanche dernier à Bubanza. Les policiers ont affirmé avoir agi sur ordre du secrétaire provincial du parti CNDD-FDD. La famille de cet homme crie à l’injustice.
IV. Grogne chez les habitants de la colline Karambi en commune Buyengero de la province Rumonge. La cause est les indemnités impayées depuis 2021 par l’entreprise ORASCOM qui exécute le projet de construction du barrage hydroélectrique Jiji-Murembwe. Les propriétés foncières, maisons et champs de 140 familles ont été cédés pour les besoins du traçage de la route menant à ce barrage.
V. L’espoir des abonnés de la REGIDESO au chef-lieu de la commune Gasorwe en province Muyinga d’être rebranchés sur le réseau de cette société n’est plus. Il y a près de 3 semaines, le ministre de l’Hydraulique, de l’énergie et des mines, Ibrahim Uwizeye, assurait que la situation allait trouver une issue heureuse. Il avait confié la question au directeur de l’électricité à la REGISESO, mais rien n’a été fait jusqu’aujourd’hui. Des commerçants et artisans affirment subir d’énormes pertes suite à cette situation.