Edition quotidienne

Journal du 14 sept 2023

Publié le 14 septembre 2023 par Rédaction
I. Léonard Nizigiyimana, le magistrat de grande instance de Bururi, détenu actuellement à la prison de Rumonge subit des menaces de la part de ses codétenus. Nizigiyimana est l’un des trois magistrats incarcérés dans cette prison. Ils sont poursuivis pour avoir autorisé la libération de certains présumés auteurs d’attaques à la machette en province Bururi. L’Action chrétienne pour l’abolition de la torture au Burundi s’inquiète des menaces que subit ce magistrat. Anitha Gateretse, coordinatrice de l’ACAT-Burundi, demande aux responsables de cette prison de veiller à la sécurité de ce magistrat.
II. Le directeur provincial de l’enseignement à Muyinga, Blaise Pascal Misago, appelle les responsables éducatifs aux échelons de base ainsi que les enseignants, à tout faire pour rehausser le niveau de réussite des élèves. Selon cette autorité scolaire, le relâchement des différents collaborateurs dans l’encadrement de leurs subalternes, le manque de manuels scolaires, sont à la base du faible taux de réussite enregistré l’année dernière par rapport aux années antérieures.
III. Des médecins burundais partent et se fixent en masse à l’étranger pour cause de salaires très bas. Une situation qui préoccupe le Syndicat national du personnel de la santé. Dans une conférence que le SYNAPES a organisée ce jeudi, il a interpellé le gouvernement à freiner ces départs en mettant en place une bonne politique salariale pour le personnel de la santé. Ce syndicat explique que le manque de médecins provoque des conséquences néfastes pour la santé de la population. Dr Vincent Ndayizigamiye est le président du syndicat SYNAPES.
IV. La grogne est forte au sein des habitants de la colline Karagara en commune et province Rumonge. Ils disent que les travailleurs de l’association ARB qui extraient la carrière dans leurs propriétés pour réhabiliter la route Rumonge-Nyanza-Lac, n’enregistrent pas les vraies mesures des surfaces exploitées. Et quand ces habitants soumettent leurs inquiétudes, on leur dit qu’on peut même exploiter gratuitement leurs propriétés. Ils demandent que ces mesures soient bien faites pour qu’ils obtiennent les indemnités équivalentes aux surfaces exploitées.

Sur le même sujet