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Les militaires burundais et les jeunes Imbonerakure déployés au sud Kivu en 2022 au Congo ont violé les femmes congolaises dans la province du Sud-Kivu. Cela transparaît dans une enquête rendue publique dans un rapport de l’IDHB ce vendredi. Carina Tertsakian, chercheuse au sein de cette organisation, indique aussi que trois femmes et douze enfants congolais ont été détenus par les soldats burundais pendant trois jours.
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Carina Tertsakian ajoute que des officiers qui dirigeaient les autres militaires au Sud-Kivu sont impliqués dans des meurtres et des mauvais traitements. L’IDHB déplore que ces soldats n’aient jamais été traduits devant la justice.
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Entre temps les militaires burundais Ex- Fab s’inquiètent. Des listes de ces militaires sont en train d’être confectionner pour qu’ils soient les envoyés combattre en RDC combattre le mouvement M23 expliquant que ce sont eux qui maitrisent les techniques de combat. Ils pensent que les autorités veulent les envoyer mourir au Congo et demandent que cela cesse.
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Les militaires burundais en mission de de maintien de la paix en Somalie ATMIS réclament les arriérés de salaire de 13 mois. Ils disent ne pas comprendre pourquoi ils n’ont pas encore eu les quatre mois signés sur un ordre de virement. Ils demandent aux autorités habilités de les régulariser expliquant que la vie devient de plus en plus intenable.
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Le mouvement MAB Burundi Buhire se dit fortement préoccupé par la situation économique du Burundi qui ne cesse de se détériorer. La pauvreté, s’amplifie, il ya manque criant des devises et à cela s’ajoute le problème sérieux de manque de carburant. C’est le constat amère fait par André Nikwigize, chargé des questions économiques dans ce mouvement, il qui regrette que l’Etat n’encourage pas les produits locaux susceptibles de remplacer les importations. Cet expert en économie trouve que le Burundi fait face à un problème sérieux de gouvernance .
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Le Burundi a besoin d’une assistance technique internationale pour avoir des institutions et des lois spéciales en matière de lutte contre la corruption, le président de l’Olucome Gabriel Rufyiri l’a dit hier à Atlanta aux Etats Unis lors d’une conférence internationale sur la lutte contre la corruption. Dans sa déclaration Gabriel Rufyiri a dénoncé de bons discours des autorités burundaises pour combattre la corruption, de bond discours qui ne sont jamais suivis d’actes concrets.