I. Il n’y a pas des cas de disparition forcée au Burundi. A déclaré Evariste Ndayishimiye, le président de la république du Burundi sur les ondes de la radio France internationale RFI. Des propos pareils ne font que remuer le couteau dans la plaie des familles des victimes qui n’ont même pas eu accès aux corps de leurs disparus. Propos de Charles Nditije, président du parti Uprona aile non reconnue par le pouvoir de Gitega. Pour lui, cela montre que de tels crimes sont commandités par le pouvoir.
II. Le langage du Président du Burundi Evariste Ndayishimiye sur la RFI est de nature à décourager le retour des réfugiés. Pour lui, les réfugiés burundais n’ont pas subi de menaces avant de fuir le pays. C’est un langage dénigrant selon Gervais Nibigira, le vice-président du Réseau des Citoyens Probes RCP en sigle. Il demande au Président de la République de changer son discours pour promouvoir le rapatriement des réfugiés dans la dignité.
III. La situation sanitaire liée au Covid-19 reste confuse au Burundi. C’est au moment où le ministère de la santé affirme que la situation est sous contrôle. La population s’inquiète quant à elle du non respect des mesures barrières contre cette pandémie, le Burundi faisant partie des pays à haut risque de contamination du Covid-19 selon l’agence d’Etat américain en charge des voyages. La nouvelle variante du Covid-19 signalée dans la sous région n’inquiète pas le Burundi, le ministre en charge de la santé a indiqué que chaque pays dispose de stratégies de prise en charge des cas testés positifs.
IV. Le tribunal de grande instance de Rumonge vient d’acquitter Niyonkundiye Gilbert, le médecin du centre de santé Cabara en zone Kigwena de la commune et province Rumonge. Il était accusé d’avoir violé son patient, une fille mineure de seize ans. Les sources à Rumonge font savoir que la partie lésée aurait déjà interjeté l’appel.
V. Le directeur de l’école fondamentale Kidasha à Kiremba en province Ngozi mérite une sanction exemplaire. Réaction d’Eulalie Nibizi, parent et activiste des droits des enfants. Elle intervient après qu’une écolière de la sixième année à cette école ait accusé le responsable de cet établissement scolaire de l’avoir violée et engrossée. Le ministère de l’éducation devrait donc agir pour mettre fin à ce genre de crime dans les écoles.
VI. Les anciens employés de la Société de Gestion des Stations de Lavage de café, SOGESTAL Kayanza, réclament trois mois d’impayés de leurs salaires. Ces employés disent aussi être victimes d’un licenciement abusif. Ils demandent aux autorités compétentes de suivre de près ce dossier. Ils accusent leur ancien employeur de violer les règlements régissant les contrats à durée indéterminée.