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Journal du 16 mai 2024

Publié le 16 mai 2024 par Rédaction
  1. La direction générale des affaires pénitentiaires a fini par avoir la peau du directeur de la prison de Bubanza. Elle vient de déchoir Diomède Ryambabaje de son poste. La DGAP lui reproche d’avoir placé la journaliste Floriane Irangabiye dans des activités dans lesquelles cette dame se donnait pourtant corps et âmes, comme lors d’une épidémie de la conjonctivite dans cet établissement pénitentiaire. Mais l’on parle également d’une main du gouverneur de la province Bubanza dans le départ de Diomède Ryambabaje qu’il a accusé de désigner des représentants des détenus sans tenir compte des ethnies.
  2. Aucune raison ne peut expliquer l’empêchement d’un prisonnier de se faire élire pour représenter les autres prisonniers. ACAT Burundi le dit ainsi au moment où la direction générale des affaires pénitentiaires s’est opposée au fait que Floriane Irangabiye représente les autres à la prison de Bubanza. Anita Gateretse, coordinatrice des projets dans ACAT Burundi, fait savoir que ce type de comportement démontre que la persécution à l’endroit de la journaliste Floriane Irangabiye continue, alors que les textes de lois protégeant les prisonniers interdisent la discrimination des prisonniers.
  3. La circulation du café est désormais interdite avant 6h du matin et après 18h. Ceux qui enfreindront cette mesure seront pris comme des fraudeurs et seront sévèrement punis conformément à la loi. Cette mise en garde a été faite ce mercredi par le ministre de l’Agriculture Prosper Dodiko. C’était lors de la présentation des nouveaux dirigeants de l’ODECA, l’office du développement de la filière café. Le ministre a appelé ces nouveaux dirigeants à tout faire pour booster la production du café au Burundi.
  4. Le gouvernement doit se dépêcher de reconstruire le marché central de Bujumbura qui a pris feu en 2013. C’est une demande exprimée par l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques. Gabriel Rufyiri, son président, regrette que plus de dix ans après, le gouvernement continue de trainer les pieds. Pour lui c’est une grande perte pour le pays.  Le président de l’OLUCOME le dit après que le gouvernement a annoncé la préparation de la conception de la maquette de ce marché.
  5. La Fédération internationale de basketball FIBA a tranché. Mais, les sanctions qu’elle a prises contre la Fédération burundaises de basketball du Burundi sont de loin en-deçà de celles qui étaient initialement prévues. Car la FEBABU se retrouve avec une suspension d’un seul mois de toute compétition internationale, qui est même déjà consommée puisqu’elle compte à partir du 12 avril. Au départ, la FIBA avait annoncé une possible suspension de 5 ans. La FEBABU écope également d’une amende de 50 OOO francs suisses, presque l’équivalent en dollars américains. Or, au moment de l’avertissement, la FIBA avait évoqué une somme de 500 000 dollars. La décision de la FIBA a aussitôt été saluée par nombre d’observateurs. C’est le cas de Tharcisse Harerimana, journaliste expert sportif. Selon lui, ces sanctions ont été revues fortement à la baisse grâce à la bonne attitude de la direction de la FEBABU qui a reconnu sa faute et demandé pardon.

 

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