I. Le weekend dernier nous vous parlions d’un simulacre d’attaque d’hommes armés, qui proviendraient de la Tanzanie pour attaquer la province de Rutana. L’objectif visé étant de coller cette attaque aux membres influents du parti CNL d’Agathon Rwasa et à certains leaders des mouvements rebelles pour les traquer ensuite. Les informations à notre possession ; nous disent qu’une vingtaine de ces hommes armés pour la plupart des agents du SNR ; seraient déjà sur place à Rutana depius la nuit d’hier.
II. Un des responsables du parti CNL dans le quartier Nyamugari dans la ville de Gitega du nom de Abdallah Hajayandi a été arrêté hier mercredi par la police. C’est au moment où elle opérait une fouille perquisition dans ce quartier. Bien qu’elle n’ait rien trouvé chez lui, elle l’a arrêté quand-même en disant qu’il n’avait pas bien coopéré au moment de cette fouille. Un membre de sa famille qui s’est confié à la radio Inzamba pense qu’il est victime de ses opinions politiques.
III. Un deuxième détenu vient d’être retiré de la prison centrale de Ngozi vers une destination inconnue comme cela a été le cas pour l’adjudant-chef Nimubona Ildephonse. Ce jeudi, un prénommé Claude a été appelé dans le bureau du Directeur-Adjoint avant qu’il soit embarqué vers une destination inconnue. Ces deux cas inquiètent les prisonniers de Ngozi qui disent ne pas connaitre les mobiles de leur retrait de la prison. Les juristes dénoncent une violation des droits des prisonniers.
IV. Les prisonniers de Mpimba et Rumonge ont été les premiers remporteurs de flambeau dans l’exécution du phénomène de maltraitance réservé aux détenus surtout ceux qui sont poursuivis pour des informations politiques. Ceci se trouve dans le rapport mensuel de l’ACAT Burundi sur l’état des lieux des droits de prisonniers. Les autorités pénitentiaires sont pointées du doigt pour être à la tête de ces violations de prisonniers que dénonce ACAT Burundi et recommande au gouvernement d’améliorer les conditions carcérales des prisonniers. Jean Claude Ntiburumunsi chargé des questions juridique au sein d’ACAT Burundi.
V. Deux personnes ont été blessées au niveau des jambes, dans le camp de Nyarugusu, quand elles tentaient de venir en aide à un commerçant du nom de Mwarabu à qui des voleurs armés venaient de voler tout son argent. Cela s’est passé dans la zone 9 de ce même camp. Les réfugiés burundais vivant dans ce camp disent ne pas comprendre comment des voleurs peuvent commettre des forfaits et s’en sortir facilement alors que le camp est protégé par des policiers et des sungusungu. Ils demandent que la sécurité soit renforcée.
VI. Les bureaux de change des devises au Burundi doivent respecter le taux de change de la BRB. Propos de Prosper Ngendanganya, directeur de la supervision à la banque de la République du Burundi lors d’un point de presse ce jeudi. Il affirme que toute personne qui passera outre cette mesure sera considérée comme ennemi du pays.
VII. Bonne nouvelle pour les habitants de la zone Buterere, libération de trois d’eux qui venaient de passer 4 jours dans le cachot du Bureau Spécial de Recherche (BSR). Ils avaient été arrêtés par le responsable de la sécurité dans la mairie de Bujumbura Lundi dernier. Ils sont accusés de révolter les habitants de Buterere au dépôt des immondices venant des autres quartiers de la capitale Bujumbura dans les ménages de Buterere surtout dans le quartier de Mubone. Le chef de quartier était parmi les détenus. Cependant, les habitants de Buterere déplorent l’emprisonnement sans motif valable parce qu’ils ne sont jamais comparus devant un OPJ durant tous ces jours de détention.