I. Un homme connu sous le nom de Zack Nzeyimana âgé de 26 ans, qui était veilleur d’une boutique située sur la colline Mihigo, non loin du centre urbain de la ville de Kayanza, a été mortellement poignardé. C’était dans la nuit dernière. L’acte a été commis par des inconnus. Un suspect a été arrêté par la police.
II. Deux personnes ont été arrêtées la nuit dernière par la police au village 3 de la commune, en province Bubanza. Détenus au commissariat communal, Uwimana Denis et Nkurunziza Jean Claude, arrêtés sur mandat du parquet Bubanza, sont accusés d’avoir battu une femme enceinte du même village. Selon une source de la radio Inzamba, la victime a été abandonnée dans un état critique. Elle a ensuite été évacuée à l’hôpital où elle a avorté. Au parquet de Bubanza, on indique que les enquêtes sont en cours.
III. La violation des droits des prisonniers s’observe dans différentes prisons du Burundi, c’est ce qu’annonce le rapport mensuel de l’ACAT BURUNDI. Au mois de septembre dernier, des prisonniers ont été privés de soins de santé, d’autres mis en isolement ou exposés à des intempéries.
IV. Sept personnes qui seraient membres du CNL ont été arrêtées à Mwaro, par les services de renseignement. Ces personnes sont originaires de la commune de Kiganda, selon Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE. Il indique qu’interroger des personnes soupçonnées de manquement est une chose normale mais cacher la vérité aux membres des familles des personnes arrêtées est à déplorer.
V. Çe jeudi fait le 8e jour d’emprisonnement pour Fabien BANCIRYANINO à la prison centrale de MPIMBA. L’ancien député est accusé de rébellion, dénonciation calomnieuse et atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Fabien BANCIRYANINO, avant d’être transféré à la prison de MPIMBA, avait passé six jours au cachot du Bureau Spécial de Recherche, BSR. Jusqu’à présent, il n’a pas encore été présenté devant le juge. Les défenseurs des droits de l’homme crient au scandale et dénoncent son incarcération pour des propos émis au moment où il était député et jouissait de l’immunité parlementaire.
VI. Les militaires du contingent burundais de l’AMISOM s’inquiètent du retard de payement de leurs indemnités de bientôt dix mois. Ils redoutent que la caisse d’épargne et de crédit pour l’auto développement CECAD s’adjuge la part du lion, une fois les indemnités payées. Car ils ont contracté un découvert dit AMISOM auprès de la CECAD, avant leur déploiement en Somalie, et la Caisse risque de récupérer le découvert avec les intérêts et les pénalités de retard. Les militaires demandent donc à la CECAD de ne pas retirer les pénalités de retard parce qu’ils n’en sont pas responsables.
VII. Une pensée pour nos consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent ce jeudi 360 jours derrière les barreaux. Ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et une amende d’un million de francs chacun. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza, alors qu’ils se rendaient en commune Musigati, pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana sont accusés de tentative de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.