I. Quatre personnes ont trouvé la mort la nuit d’hier dans la province Cibitoke. La 1ère, c’est un homme qui a été tué à l’arme blanche dans la commune Mugina de la province Cibitoke. A côté de ça, ce sont trois corps sans vie qui ont été retrouvés dans la commune Buganda. A Muramyva, une autre personne a été grièvement blessée par balle la nuit dernière.
II. Cinq personnes dont deux militaires burundais et trois civils ; un Burundais et deux Congolais banyamulenge, sont en détention préventive dans la prison centrale de Mpimba depuis bientôt un mois. Le motif de leur détention n’est pas encore connu.
III. Mais quelle serait l’identité de ces personnes arrêtées ? Quelques éléments de réponse.
IV. Renforcer la sécurité et la cohabitation des citoyens entre les provinces frontalières de Cibitoke et la province de l’Ouest respectivement au Burundi et au Rwanda, a été la conclusion d’une rencontre des Gouverneurs des deux provinces ce vendredi à la frontière commune de Ruhwa. Le Gouverneur de Cibitoke a expliqué que c’est dans ce cadre que des malfaiteurs qui sèment la zizanie dans l’une ou l’autre de ces deux régions seront remis pour jugement. OPC1 Carême Bizoza, gouverneur de la province de Cibitoke.
V. Les massacres de 1972 constituent un génocide contre les Burundais de l’ethnie hutu selon le parti Sahwanya Frodebu. Dans une conférence de presse animée ce vendredi à Bujumbura, le président du parti Pierre Claver Nahimana a demandé à la CVR de poursuivre ses enquêtes jusqu’aux autres crimes commis au Burundi après 1972 et qui se commettent jusqu’aujourd’hui.
VI. Une campagne d’exécution des jugements civils rendus au premier degré par les tribunaux de résidence est prévue très prochainement dans tout le pays. Cette campagne d’un mois débutera le 20 octobre 2021. Dans un point de presse animé ce vendredi, Cynthia Irakoze, porte-parole du ministère de la Justice, demande aux justiciables de vérifier dans les meilleurs délais s’ils sont sur les listes disponibles au niveau des tribunaux de résidence.
VII. Le gouvernement du Burundi ne devrait pas continuer à dire qu’il n’a pas de moyens suffisants pour résoudre les problèmes qui gangrènent le secteur de l’éducation et surtout le manque d’infrastructures. Propos de Faustin Ndikumana, président de l’ONG locale Paroles et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités, PARCEM. Il estime que le budget alloué au secteur de l’éducation est suffisant mais que le problème se trouve au niveau de l’affectation du budget dans les différentes rubriques. Il l’a dit dans une conférence de presse qu’il a organisée ce vendredi.
VIII. La succession des filles et l’implication de la femme dans les instances de prise de décisions, sont les problèmes majeurs à résoudre pour l’émancipation de la femme rurale. C’est le constat du mouvement des filles et femmes pour la paix et la sécurité au Burundi INAMAHORO. C’est au moment où l’on célèbre ce 15 octobre la Journée internationale de la femme rurale. Ce mouvement appelle les femmes à la détermination et à lutter pour leurs droits. Marie Louise Baricako, présidente du mouvement INAMAHORO.