I. Indignation chez les militaires burundais, qui font savoir qu’ils ne reçoivent plus la quantité suffisante des vivres. Ils accusent certains des responsables de faire la fraude des vivres destinés à l’armée. Ils s’inquiètent aussi qu’ils ne bénéficient plus des indemnités familiales sur leurs salaires.
II. Autre secteur, autre grogne. Il s’agit des agriculteurs de la commune Kayogoro en province Makamba, suite au manque criant des fertilisants de types FOMI. Les agriculteurs ont payé l’avance, mais ils attendent leur engrais chimique en vain. Les agronomes et les administratifs à la base sont pointés du doigt dans ce blocage.
III. Inquiétude plus grande que jamais chez les réfugiés burundais vivant en Tanzanie. C’est suite à l’annonce du ministre tanzanien de l’Intérieur qui a annoncé que les réfugiés burundais doivent rentrer chez eux. Les réfugiés burundais, qui se sont entretenus avec la radio Inzamba, demandent qu’ils soient délocalisés vers d’autres pays, car, selon eux, l’insécurité règne toujours au Burundi.
IV. Décider de faire rentrer par force les réfugiés burundais vivant en Tanzanie, est une mesure criminelle qui viole les lois internationales qui protègent les réfugiés. C’est l’avis de Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition de l’opposition politique CFOR-Arusha. Pour lui, la décision de rentrer n’appartient qu’au réfugié lui-même. Il demande aux trois parties prenantes sur la question, de reconsidérer cette mesure.
V. Le mini magazine Au cœur de la société d’aujourd’hui se penche sur le manque criant des enseignants qui s’observe dans les différentes provinces du Burundi.