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Journal du 16 Août 2024

Publié le 16 août 2024 par Rédaction

Vous êtes bien sur la radio inzamba agateka kawe, bienvenue dans ce journal de ce vendredi dont voici d’abord les principaux titres.

  • La journaliste Floriane Irangabiye est bel et libre depuis cet après midi après plus de 2 ans d’emprisonnement a la prison de Bubanza. Elle a été libérée et sortie de la prison par la grâce présidentielle, les organisations des professionnels des médias et d’autres défenseurs des droits de l’homme s’en réjouissent, elles appellent à la liberation d’autres prisonniers injustement incarcérés.
  • Et puis l’association AC GENOCIDE CIRIMOSO section CANADA demandent que les auteurs des massacres des tutsis des communes Ntega et Marangara dans la province de Ngozi soient connus et traduits en justice, ces massacres ont été commis il ya de cela exactement 36 ans.
  • En fin les agriculteurs du maïs de la commune Mwakiro dans la province de Muyinga ne sont pas contents de la gestion de leurs récoltes a l’ANAGESSA, on en parle dans ce journal.

 

Voilà pour le sommaire.

La journaliste Floriane Irangabiye est désormais libre après plus de deux ans d’incarcération. À sa sortie de la prison de Bubanza, elle a remercié tous ceux qui ont contribué à ce qu’elle soit libre aujourd’hui. Suivez Floriane Irangabiye.

La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme apprécie la grâce présidentielle qui fait bénéficier Mme Floriane Irangabiye d’une remise totale des peines. Sixte Vigny Nimuraba, président de la CNIDH qui était à la prison de Bubanza pour assister à la sortie de Floriane Irangabiye, espère que l’initiative du président de la République va continuer pour s’étendre aux autres détenus en vue du désengorgement effectif des prisons. Suivez.

Innocent Muhozi président de l’observatoire de la presse au Burundi OPB et directeur de la Télévision Renaissance, un des médias en exil, salue une bonne décision du président Ndayishimiye. Il lui demande de libérer aussi d’autres innocents qui croupissent dans différentes prisons avec des accusations non fondées ou qui ont déjà purgé leur peine.

L’association chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT Burundi se dit également satisfaite par la décision de la liberation de la journaliste. Maitre Jean Claude Ntiburumusi le chargé du département juridique au sein de cette organisation, indique toutefois que c’est regrettable qu’une personne passe 2 ans en prison pour des accusations non fondées. Elle appelle à la libération de toutes les autres victimes d’injustices qui croupissent toujours en prison. Ecoutez

Satisfaction également pour le Mouvement Inamahoro, femmes et filles pour la paix et la sécurité. Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, appelle également à la libération de l’autre journaliste Sandra Muhoza et à la relaxation de la syndicaliste Emilienne Sibomana. Elle demande aux autorités burundaises de se ressaisir pour remettre la justice sur la bonne voie pour qu’elle soit toujours au service de la population. Suivez Marie Louise Baricako.

Et l’association des jeunes pour la non-violence active AJINA se réjouit également de la mesure de la grâce présidentielle qui libère la journaliste Floriane Irangabiye. Le président de cette association Jean Nduwimana profite de l’occasion pour demander également au chef de l’Etat de libérer d’autres prisonniers injustement incarcérés et de relancer les autres qui restent en prison alors qu’ils ont purger leurs peines.  Jean Nduwimana

Dans la suite de cette édition c’est très malheureux de voir que les auteurs des massacres perpétrés contre les tutsi dans les communes de Ntega et Marangara dans la province de Ngozi le 14 août 1988 soient toujours tranquilles comme si rien n’était alors qu’ils ont commis l’innommable. Ce regret est exprimé par Emmanuel Nkurunziza secrétaire de l’association AC GENOCIDE CIRIMOSO, section CANADA.  Il le dit dansa le prolongement du 36 -ème anniversaire de ces massacres de Ntega- Marangara. Cette association dit ne pas comprendre comment les Nations Unis n’ont pas encore réagi contre les auteurs alors que ces derniers avaient avoué leur responsabilité dans ces actes ignobles. Ecoutez Emmanuel Nkurunziza

Et pour boucler ce journal, des agriculteurs de la zone Mwakiro en commune Mwakiro de la province de Muyinga qui ont vendu leur récolte de maïs à l’ANAGESSA demandent que le responsable de la zone Mwakiro qu’ils accusent d’avoir retiré plus de 5 kilos de maïs à chaque agriculteur, soit démis de ses fonctions et poursuivi en justice. Ces agriculteurs demandent également d’être remboursés en espèces de la quantité de maïs indûment prélevée par cette autorité. Le conseiller du gouverneur de la province de Muyinga, en charge des questions administratives et financières, et superviseur de la campagne d’achat du maïs par l’ANAGESSA, rassure ces agriculteurs, il promet de les satisfaire. Les détails avec Eddy Claude Nininahazwe.

Merci Eddy Claude Nininahazwe pour toutes ces précisions et c’est la fin de ce journal, merci de l’avoir suivi, excellent week-end chez vous, au revoir.

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