Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans votre rendez-vous d’information. Vous êtes branchés sur la radio Inzamba Agateka Kawe, voici les grands titres de l’actualité de ce mercredi 16 avril 2025.
Au sommaire :
- Tout d’abord, au moins 31 cas d’assassinats, 528 arrestations arbitraires et 15 violences sexuelles ont été recensé par l’APRODH au cours du mois de mars dernier. Cette organisation dénonce l’implication d’agents de l’État et appelle le gouvernement à agir pour protéger les citoyens et sanctionner les auteurs de ces abus.
- Ensuite à la prison centrale de Gitega, les détenus lancent un cri d’alarme après une semaine sans haricots dans leur ration quotidienne. Ils dénoncent une situation devenue intenable et craignent de graves conséquences sur leur santé. Les prisonniers exhortent les autorités à intervenir en urgence pour garantir une alimentation décente.
- Enfin, à la fin de cette édition, comme chaque mercredi, ne manquez pas votre rendez-vous avec le magazine « Au cœur de la société », consacré cette semaine à l’évaluation de l’espace civique au Burundi sous la présidence d’Évariste Ndayishimiye.
Voilà pour le sommaire. Restez avec nous pour le développement de ces titres et bien d’autres actualités.
Bonsoir encore une fois, et merci d’être avec nous dans ce journal.
Nous débutons cette édition avec cette situation préoccupante à la prison centrale de Gitega. En effet, les détenus affirment avoir passé toute une semaine sans recevoir de haricots dans leur ration journalière. Face à cette privation, ils craignent de mourir de faim et demandent à ce que cette situation soit rapidement résolue. Les détails avec Pacifique Nkeshimana.
Merci à toi Pacifique Nkeshimana.
Toujours dans la rubrique des droits de l’homme, trente et une personnes ont été tuées, 528 arrêtées arbitrairement et 15 victimes de violences sexuelles. C’est ce qui ressort du rapport publié par l’APRODH pour le mois de mars dernier, sur la situation des droits de l’homme au Burundi. Pour l’organisation, les principaux auteurs de ces violations seraient des agents de la police et du Service national de renseignement. L’APRODH appelle le gouvernement à faire preuve de plus de volonté pour protéger la population et sanctionner les responsables, conformément à la loi. On écoute Maître Évariste Nkunzimana, chargé de communication au sein de l’APRODH.
L’organisation s’inquiète également du manque d’initiatives concrètes pour désengorger les prisons burundaises, qui restent surpeuplées. Encore une fois, Maître Évariste Nkunzimana.
Au moins treize cas de viol sur des enfants mineurs, deux femmes victimes de viol et un cas d’enlèvement d’une femme ont été recensés au cours du mois de mars dernier. Ces chiffres figurent dans le rapport du Mouvement des Femmes et des Filles pour la Paix et la Sécurité au Burundi. Selon Me Jeanne d’Arc Zaninyana, directrice exécutive de ce mouvement, ces données ne représentent qu’un échantillon, car ces crimes sont malheureusement fréquents dans le pays. Elle appelle les instances de prise de décision à agir de toute urgence pour mettre fin à ces violations visant les filles et les femmes. Suivez.
Place maintenant au mini-magazine « Au Cœur de la Société ».
En ce mercredi 16 avril, la synergie des médias RPA, Ijwi ry’Abanyagihugu, Inzamba, Agateka kawe et la Télévision Renaissance évalue l’état des lieux de l’espace civique au Burundi sous le pouvoir du président Évariste Ndayishimiye. La présentation est assurée par Digne Karondo.
C’est sur ce magazine Au cœur de la société que se referme cette édition. Merci de l’avoir suivie et un grand merci à mes collègues pour leur précieuse contribution à la production de ce journal. Prenez soin de vous et à très bientôt
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