I. Interdire le commerce ambulant, c’est bien. Mais encore faut-il trouver une alternative à ceux qui le pratiquent. Ainsi gronde la grogne au sein de la population du chef-lieu de la province de Rumonge, après la mesure prise par l’administration, d’interdire tout commerce ambulant dans cette ville. La population indique être dans une extrême pauvreté suite à cette mesure mise en exécution il y a bientôt une semaine.
II. Et pourtant, le vice-président de la République Gaston Sindimwo reconnaît qu’il y a une loi autorisant le commerce ambulant. Mais il fait savoir qu’un membre du gouvernement, un gouverneur de province peut prendre une mesure d’interdire le commerce ambulant pour préserver la sécurité du pays. Gaston Sindimwo l’a dit ce lundi matin, quand il présentait le rapport semestriel à l’Assemblée nationale.
III. Sept bars seront fermés pour une durée de deux semaines et deux bars vont devoir payer une amende pour le non-respect de la mesure de la mairie de Bujumbura concernant la fermeture des bars à compter de 21h. Des sanctions annoncées par le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, c’était au cours d’une conférence de presse, ce lundi. Le maire présentait une évaluation de la mise en application des mesures allant dans le sens de réglementer certaines habitudes dont les heures d’ouverture des débits de boisson.
IV. Toujours pas de solutions aux problèmes de manque de nourriture et d’abris pour plus de 1000 nouveaux demandeurs d’asile burundais se trouvant dans le camp de réfugiés de Mulongwe à l’Est de la république démocratique du Congo. Cela fait une semaine que ces demandeurs d’asile n’ont rien à manger. La promesse faite lors de la dernière distribution de vivres début décembre par la commission nationale des réfugiés en RDC tarde à se concrétiser, selon le représentant des réfugiés de Mulongwe.
V. De la RDC, on passe au Kenya. Certains réfugiés burundais du camp de KAKUMA se plaignent de la lenteur dans l’octroi des documents pour pouvoir accéder aux services administratifs. Parmi eux, les uns sont de 2010 et les autres de 2015. Ils demandent au Haut-Commissariat pour les réfugiés et au gouvernement Kenyan de presser les services habiletés afin qu’ils délivrent ces documents.