I. Au Burundi, de graves violations des droits de l’homme continuent d’être rapportées avec le nouveau régime présidé par Evariste Ndayishimiye. Des assassinats, enlèvements, disparitions forcées et des découvertes macabres sont restés le lugubre quotidien aux quatre coins du pays. Certains des présumés auteurs de ces violations des droits humains jouissent de la complicité des organes étatiques.
II. C’est l’ancien système dictatorial qui continue et qui ne peut pas arrêter les violations des droits de l’homme. Constat amère de Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président de la coalition CFOR – Arusha. Il pense qu’il y a une poignée de gens qui dictent le nouveau président de la République Evariste Ndayishimiye ce qu’il doit faire.
III. Le gouvernement doit assurer la sécurité sur tout le territoire du Burundi par le désarmement et le démantèlement des milices Imbonerakure et par la poursuite en justice des criminels. C’est l’appel d’une correspondance que vient de publier le Mouvement des Femmes et Filles pour la paix et la sécurité au Burundi représenté par Immaculée HUNJA. Selon Sophie SHIMA, chargée de la communication au sein de ce mouvement, cette correspondance interpelle particulièrement la communauté internationale de suivre de près la situation dramatique qui prévaut au Burundi où la criminalité s’accentue chaque jour.
IV. Le nouveau Président du Burundi a fait des progrès par rapport à son prédécesseur dans la lutte contre le Covid-19. C’est l’appréciation de la commission d’enquête des Nations Unies sur le Burundi faite lors de son récent rapport présenté à Genève, sur la situation des droits humains dans le pays. La vice-présidente de cette commission a néanmoins critiqué les nouveaux dirigeants du pays pour leur attitude négationniste des abus et crimes commis contre les citoyens depuis l’an 2015. Françoise Hampson, la vice-présidente de cette commission des NU.
V. Térence Mushano, le vice-président de l’association AC GENOCIDE CIRIMOSO, est libre depuis hier soir. Il venait de passer une semaine dans les cachots de la police judiciaire des parquets en zone Bwiza. Il était accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. La ligue Iteka se réjouit de cette libération et demande à la justice de libérer tous les prisonniers détenus injustement.
VI. Les journées mondiales pour l’environnement et contre la désertification ont été célébrées simultanément aujourd’hui au Burundi. Les cérémonies officielles se sont déroulées à Buhinyuza dans la province de Muyinga. C’est dans un contexte où les défis sont nombreux pour la protection de l’environnement au Burundi.
VII. Chaque jour qui passe, le calvaire des réfugiés burundais vivant en Tanzanie prend une nouvelle facette. Cette fois, c’est ni plus ni moins le HCR qui a revu à la baisse la quantité de leur ration en vivres. Ces réfugiés estiment qu’il s’agit d’une façon de pression pour les contraindre à rentrer. Quant au HCR, on avance que c’est une crise liée au Covid-19.