I. Le monde entier célèbre ce 16 juin la journée mondiale de l’enfant africain. Cette année, la journée est célébrée sous le thème : les droits de l’enfant dans un environnement numérique. A cette occasion, la Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi recommande au gouvernement, de fournir l’accès à l’internet pour que les enfants puissent jouir équitablement du développement numérique dans tout le pays. Toutefois, Ferdinand Simbaruhije, chargé de la communication à la FENADEB, demande aux parents de suivre de près leurs enfants pour que ces outils soient utilisés à des fins d’apprentissage.
II. Cette journée dédiée à l’enfant africain arrive dans un contexte où le droit d’accès à une éducation de qualité pour les enfants burundais n’est pas garanti, selon le constat amer d’Eulalie Nibizi, qui suit de près les questions d’éducation au Burundi. Elle trouve que l’éducation de l’enfant est biaisée partout, à commencer par sa propre famille qui vit dans la misère, et des parents qui vivent dans une peur permanente. Eulalie Nibizi.
III. Pour Eulalie Nibizi, la qualité de l’éducation s’empire parce que même les enseignants travaillent dans des conditions pour le moins déplorables. En plus de ça, beaucoup d’entre eux ne disposent pas de connaissances dignes de ce nom.
IV. Le Président Evariste Ndayishimiye totalisera dans 2 jours, 3 ans à la tête de la nation burundaise. Le directeur national de l’ONG locale PARCEM, Faustin Ndikumana, montre que beaucoup de projets n’ont pas été réalisés, parce que les nominations aux postes techniques ont été faites sur base d’appartenance politique. Il l’a dit ce lundi dans une conférence de presse animée à Bujumbura, sur les réalisations d’Evariste Ndayishimiye durant ses trois années au pouvoir.
V. Beaucoup de commerçants grossistes de la province de Rumonge ont arrêté leur travail depuis quatre jours. Ils disent qu’ils sont en train de travailler à perte, parce que la circulation des nouveaux billets de 5 et de 10 mille francs est encore faible dans la population. Et les conséquences sont énormes pour le consommateur.
VI. Mécontentement des habitants de la province de Makamba. Ils disent que depuis la mesure du retrait des anciens de billets de 5 et 10 mille francs burundais, il y a eu manque des nouveaux billets sur le marché. Les commerçants du chef-lieu de cette province disent d’ailleurs travailler à perte à cause de ce manque de nouveaux billets.
VII. Les commerçants qui vendent le haricot dans le marché central de Ngozi ont fermé leurs stands. Ils disent qu’ils n’ont plus de marchés à l’extérieur de la province à cause de l’ordonnance du ministère de l’intérieur interdisant la circulation des marchandises, d’une province à une autre. Ils demandent que cette mesure soit levée pour qu’ils puissent reprendre cette activité commerciale. Ils disent qu’ils ne vivaient que de ça.
VIII. Ils crient au secours et implorent la bonne volonté du gouverneur de la province Muyinga, pour leur venir en aide afin qu’ils puissent regagner le bercail. Ils, ce sont 14 hommes originaires de la commune Giteranyi qui disent vivre dans les brousses de Dodoma en Tanzanie. Ils étaient partis pour l’exploitation des minerais et sont aujourd’hui laissés à eux-mêmes. Ils disent que leur employeur les a lâchés sans leur donner le salaire convenu, ils craignent de mourir de faim.