I. Le chef de colline Mutambara en commune et province Rumonge a été arrêté ce mercredi. Selon les sources recueillies sur place, il est accusé d’avoir courtisé une femme mariée. Ces accusations ont révolté certains habitants de Mutambara, qui trouvent que cela est plutôt un alibi pour se débarrasser de ce chef collinaire.
II. Le parti au pouvoir ne cesse d’exiger des contributions forcées pour l’exécution de ses programmes. Ce qui renforce des comportements de corruption et des détournements des fonds publics. Cela ressort du rapport du mois de février du forum pour le renforcement de la société civile FORSC qui se base sur différentes contributions que le parti présidentiel exige à la population de Cankuzo.
III. Le gouvernement ougandais devrait prendre en main la sécurité des Burundais en exil dans ce pays, c’est la réaction de Jérémie Minani un des opposants burundais. C’est après que 3 réfugiés burundais ont été tués dans ce pays, dans des circonstances non élucidées. Il demande en outre aux pays de l’EAC de protéger ces réfugiés.
IV. La pénurie du carburant de type Gasoil s’observe depuis plus de deux semaines en province de Muyinga, indiquent certains usagers du transport en commun. Des conséquences n’ont pas tardé à se manifester dans le domaine du transport. Le prix d’1 litre de gasoil est passé du simple au double.
V. Le budget alloué à la construction des infrastructures du pays doit impérativement apparaitre dans le budget annuel de l’Etat. Cela transparait dans une analyse faite ce jeudi par l’ONG Paroles et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, PARCEM, sur le fonctionnement du budget annuel de l’Etat de l’an 2022. Dans un point de presse, Faustin Ndikumana, le directeur de la PARCEM, regrette qu’il n’y a aucune traçabilité des fonds de l’Etat utilisés actuellement dans la construction des infrastructures.
VI. Il se remarque une discrimination dans l’accueil des réfugiés en Tanzanie. Les Burundais et les Congolais ne sont pas traités de la même façon dès leur arrivée dans ce pays. Seuls les Congolais sont acceptés en tant que demandeurs d’asile.