I. Trois militants du parti CNL en commune Kayogoro, en province Makamba ont été libérés ce lundi dans l’avant-midi. Ils ont été libérés sur ordre du gouverneur de la province Makamba, Françoise Ngozirazana.
II. Un jeune homme a été arrêté ce lundi par deux policiers à bord d’une voiture aux vitres teintés dans le quartier Jabe de la zone Bwiza en mairie de Bujumbura. Ingénieur Eric Nitegeka avait été conduit dans un lieu inconnu. Sa famille a appris plus tard qu’il est incarcéré au commissariat de police à Jabe. Le motif de son arrestation n’est pas connu. Ses proches demandent aux défenseurs des droits de l’homme de plaider pour sa libération.
III. Grogne des militants du parti CNL d’Agathon Rwasa contre la mesure récemment prise par le gouverneur de la province Muyinga. Ce dernier leur a récemment empêché de faire du porte-à-porte pour collecter une contribution qui va servir à la construction de la permanence nationale dudit parti. L’autorité provinciale invite plutôt les militants de cette formation politique à faire cette collecte au niveau des permanences, ce que les partisans du CNL qualifient d’acharnement.
IV. Aimé Magera met en garde tous ceux qui répriment les militants du parti CNL, et indique qu’ils finiront devant la justice. Ce leader du parti CNL en Occident intervient au moment où les militants de ce parti subissent des délits partout dans le pays. Aimé Magera appelle la population à rester debout devant cette situation.
V. Le Ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire Gervais Ndirakobuca a rencontré ce mardi les gouverneurs des provinces pour évaluer l’état d’avancement des coopératives financées par le Fond de Développement des Communes FONIC dans tout le pays. Un montant de dix millions a été octroyé à chaque coopérative et les résultats sont significatifs. Mais les défis ne manquent pas selon Nitunga Sévérien, le directeur général du FONIC.
VI. Le personnel de la direction générale de l’hydraulique et énergie rurale qui ont été contraints d’aller travailler à Bujumbura réclament leurs frais de mutation. Ce personnel s’est vu obligé d’aller travailler à Bujumbura parce que leur directeur général a refusé d’aller travailler au siège de cette direction sise dans la ville de Gitega actuellement capitale politique du Burundi.
VII. Des enfants mineurs sont arrêtés partout dans le pays par le service chargé de lutte contre le commerce informel. Cela a été dit ce mardi dans une réunion organisée par l’office burundais des recettes OBR dans l’optique de lutter contre l’utilisation des enfants mineurs dans ce commerce informel. Stany Ngendakumana, le chargé de la communication au sein de l’OBR, demande aux acteurs impliqués dans ce commerce de se ressaisir.
VIII. Lutter contre l’utilisation des enfants dans la fraude ne suffit pas pour mettre fin aux problèmes auxquels font face les enfants au Burundi. Point de vue d’Eulalie Nibizi activiste du droit à l’éducation. Elle fait remarquer qu’il y a même des enfants qui sont utilisés dans le commerce légal d’où la nécessité de résoudre le problème à la racine, en tirant ces enfant de la pauvreté.