Edition quotidienne

Journal du 17 jan 2020

Publié le 17 janvier 2020 par Rédaction

I. Le projet de loi, qui exige des administrateurs communaux un diplôme universitaire de niveau licence est bon pour le développement de la commune. Point de vue de Tatien SIBOMANA de l’UPRONA non reconnu par le gouvernement. Il fait remarquer que bien que la loi ait été recadrée par le sénat, le président de la république devra recommander une seconde lecture de la loi à l’assemblée pour le développement de la commune et de la population en général.     

II. C’est un ouf de soulagement pour les enseignants burundais réfugiés à Mulongwe après le paiement de 5 mois d’arriérés de salaire grâce à l’appui du HCR et de l’ONG Action Aid.  Ces enseignants demandent à ces deux organisations de veiller à ce qu’ils perçoivent régulièrement leur salaire.

III. Le correspondant de la Radio Isanganiro dans la province de Karusi, Blaise Pascal Kararumiye, est emprisonné depuis de jeudi au cachot de la commune Buhiga. Il a été écroué après un interrogatoire par le procureur de la république dans cette province, sur le reportage diffusé sur la radio Isanganiro. Selon Sylvère Ntakarutimana, le Directeur de la Radio Isanganiro, le reportage a été traité dans le respect de la déontologie du métier.

IV. L’Union Burundaise des Journalistes dénonce également la détention arbitraire du correspondant de la radio Isanganiro, Blaise Pascal Kararumiye, en province de Karuzi.  Dans un communiqué, l’UBJ exige la libération de ce journaliste sans condition. Cette détention arrive au moment où 4 autres journalistes du groupe de presse Iwacu, se trouvent derrière les barreaux, depuis octobre dernier, l’occasion pour l’UBJ d’appeler le gouvernement Burundais à se ressaisir car, « empêcher les journalistes d’exercer librement leur métier, et pire encore, en les emprisonnant, privent les citoyens du droit inaliénable à l’information. »  

V. Le parlement européen à travers une résolution adoptée hier sur la situation sécuritaire au Burundi, exige la libération de ces 4 journalistes du groupe de presse Iwacu. Pour Gabriel Baglo, le secrétaire général de la Fédération Africaine des journalistes, le texte vient à point nommé. Gabriel Baglo appelle donc les Nations Unies à s’investir pour que ces journalistes soient libérés.

VI. Une personne est morte, deux autres portées disparues lors du naufrage d’une pirogue dans le lac DOGODOGO, en province Cibitoke. L’embarcation transportait huit prestataires des soins de santé. Elle a chaviré quand elle est arrivée au milieu de ce lac. On écoute le témoignage d’un infirmier qui était sur place.

VII. Satisfaction des défenseurs des victimes des crimes commis depuis 2015 au Burundi, après le verdict rendu par la Cour d’appel de Paris, dans le procès engagé par Pierre NKURUNZIZA. D’après Me Lambert NIGARURA, le Président de la Coalition burundaise pour la Cour Pénale Internationale, en poursuivant en justice l’avocat Bernard Maingain et ses coaccusés, le pouvoir de Bujumbura veut intimider les avocats engagés dans la défense des victimes des crimes commis, devant les instances de justice internationale. Me Lambert NIGARURA précise par ailleurs, que l’arrêt rendu par  la Cour d’appel de Paris est un signe que  justice sera faite pour les victimes des crimes commis au Burundi.

VIII. L’ONG Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture, ACAT BURUNDI dénonce les traitements inhumains qui continuent dans les maisons de détention du pays. Dans son rapport du mois de décembre 2019, ACAT BURUNDI note toutefois une petite amélioration au niveau du traitement des prisonniers dans les prisons de MURAMVYA, Gitega et Rumonge. Jean Claude NTIBURUMUNSI, chargé du département juridique à ACAT BURUNDI

IX. A travers le même rapport,  ACAT BURUNDI fait savoir que 12 détenus ayant purgé leurs peines restent en détention à Muramvya, et 6 autres restent en détention à Rumonge alors  des tribunaux avaient  décidé de  les libérer  provisoirement.

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