I. Grogne de certains habitants de la province de Cibitoke qui se rendent en République Démocratique du Congo pour trouver un emploi. En cause : ils sont souvent rackettés par des policiers congolais sur plusieurs barrières selon ces mêmes Burundais. Les récalcitrants sont écroués ou tués. Ils appellent les autorités burundaises et congolaises à collaborer pour mettre fin à ce calvaire.
II. Autre grogne, celle de certains Burundais qui rentrent des pays de la sous-région et qui passent par la Tanzanie. Ce sont surtout des travailleurs saisonniers ou ceux qui font le petit commerce transfrontalier. Ils accusent la police tanzanienne et la jeunesse Banamugambo du parti au pouvoir CCM de les rançonner. Ils sollicitent donc la contribution des gouvernements burundais et tanzaniens pour chercher une réponse à ce problème.
III. Un corps sans vie a été découvert le matin de ce Samedi sur les rives du lac Tanganyika en commune et province Rumonge. Les sources sur place indiquent que ce corps a été identifié. C’était un pêcheur dont on n’avait pas de nouvelles depuis le 14 Juillet. La police et l’administration ont vite donné l’ordre d’enterrer le corps qui était en état de décomposition, selon toujours les mêmes sources.
IV. Il est inconcevable qu’un procès de flagrance dure près de 5 ans sans qu’il y ait un jugement définitif. C’est ce que déplore Maître Jean Claude Ntiburumusi, chargé du département juridique au sein de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture. Il réagit sur le cas des militaires accusés d’avoir participé à l’attaque du camp militaire de Mukoni dans la province de Muyinga en 2017. Jean Claude Ntiburumusi fait remarquer que du 1er juge au juge de cassation, le procès de flagrance ne dépasse pas 45 jours selon le code de procédure pénale.
V. Le mini-magazine « Au coeur de la société » d’aujourd’hui nous parle de la lutte contre la corruption au Burundi.