I. Kanyana Aimée Laurentine qui était jusqu’alors chef de cabinet adjoint à la présidence de la République a été élue ce jeudi Ombudsman du Burundi, par l’assemblée nationale. Sur 120 députés présents, 109 ont voté pour. Elle remplace Edouard Nduwimana qui termine son mandat à ce poste. Par rapport à cette élection, Jérémie Minani, président du parti RDB réagit. Il montre comment ce poste a été toujours occupé par des gens qui se laissent toujours téléguider par le parti au pouvoir CNDD-FDD.
II. La ministre de la justice devrait proposer des réformes dans le secteur de la justice pour éviter que des dossiers judiciaires ne soient toujours retardés par les juges. C’est la réaction de Me Janvier Bigirimana, juriste et défenseur des droits humains. Il déplore que la ministre de la justice continue de faire des beaux discours sans jamais les traduire en actes concrets pour le bien des justiciables.
III. L’association chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT-Burundi interpelle le ministère de la justice à sanctionner les magistrats qui ne respectent pas ses instructions en rapport avec le désengorgement des cachots et des prisons qui reste un sérieux problème au Burundi. Me Jean-Claude Ntiburumunsi, responsable du département juridique au sein de cette organisation, réagit ainsi à une situation intenable de surpopulation des détenus, dans le cachot du commissariat de Gitega. Il constate avec amertume que des détenus continuent à croupir dans les cachots et les prisons du pays alors qu’ils devraient être relâchés et continuer à plaider étant libre, il lance un cri d’alarme.
IV. Une année vient de s’écouler après la tenue du forum international de l’économie au Burundi. L’ONG locale Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, PARCEM, constate que jusqu’aujourd’hui les recommandations de ce forum n’ont pas été mises en application. Cela a été dit ce jeudi lors d’un point de presse tenu ce jeudi. Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, déplore que tout ce qui a été dit et étudié lors de ce forum semble être resté lettre morte.
V. La première phase du programme national de développement de trois ans, financée par l’union européenne qui touche les domaines comme l’adduction d’eau potable, l’énergie, la santé et d’autres secteurs de la vie nationale, se termine avec une note de satisfaction du côté du gouvernement du Burundi. Le représentant de l’union européenne au Burundi Claude Bochou s’en réjouit. C’était ce jeudi dans une réunion avec les différents intervenants dans ce programme, tous les gouverneurs des provinces y compris.