Edition quotidienne

Journal du 17 oct 2023

Publié le 17 octobre 2023 par Rédaction
  1.  Kefa Nibizi s’apprête à passer sa première nuit à la prison centrale de Mpimba. Le président du parti CODEBU, pourtant proche du pouvoir, a été arrêté ce mardi après avoir été auditionné par le procureur général de la République. Il serait poursuivi pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
  2. Les cas de violations des droits des prisonniers au cours des mois de juillet, aout et  septembre sont toujours aussi nombreux. C’est le constat amer fait par l’Association chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT- Burundi. Dans son rapport produit pour cette période, l’organisation relève notamment des cas de traitements inhumains, des cas de violation du droit a la santé et à l’alimentation et bien d’autres problèmes liés a la surpopulation carcérale. La plupart de ces cas de violation ont été constatés surtout dans les prisons de Gitega, Muyinga et Muramvya, comme le dit ici Jean Claude Ntiburumunsi, chargé du département juridique au sein d’ACAT Burundi.
  3. L’ACAT BURUNDI appelle le gouvernement à faire respecter les droits des prisonniers et à mettre en place une politique claire de désengorgement des prisons.
  4. Le 21 octobre le Burundi va commémorer le 30ème anniversaire de l’assassinat du président Melchior Ndadaye. 30 ans après, les dirigeants burundais manquent toujours la culture démocratique, ils parlent de la démocratie, mais netraduisent pas leurs paroles en actes. C’est la lecture de Léonard Nyangoma, ancien compagnon de feu Melchior Ndadaye. Léonard Nyangoma appelle les dirigeants à garantir l’Etat de droit.
  5. La journée mondiale dédiée à l’alimentation et celle de lutte contre la pauvreté arrivent au moment où le Burundi est dans une situation économique très alarmante. C’est ce que déplore Faustin Ndikumana, expert économiste et Président de l’ONG locale « Parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités » PARCEM. Faustin Ndikumana se base sur plusieurs indicateurs dont le faible produit intérieur brut et la pauvreté qui menace la population.
  6. Toujours selon Faustin Ndikumana , le Burundi ne peut pas s’en sortir tant qu’il y a une mauvaise planification et la corruption qui gangrène les institutions.
  7. L’invité du journal : Léonard Nyangoma.

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