I. La communauté internationale doit maintenir une vigilance extrême sur le Burundi. C’est l’appel de la Commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi. Appel lancé lors d’une conférence de presse virtuelle par les membres de cette commission ce jeudi. Ils ont indiqué que les violations des droits humains au Burundi restent monnaie courante. Pour l’équipe, les facteurs de risques de l’aggravation de la situation s’intensifient malgré le changement de régime.
II. Les autorités burundaises devraient sortir de leur silence et s’exprimer sur la situation sécuritaire au Burundi. Déclaration de Pacifique NININAHAZWE, président de l’ONG Forum pour la conscience et le développement. Il fait remarquer que le pouvoir reste muet, alors que des attaques armées sont rapportées depuis le 23 août dernier, attaques qui emportent des vies humaines. De plus, des arrestations en cascade d’anciens membres des forces armées burundaises et des militants du parti CNL sont signalées dans différentes provinces. Pacifique NININAHAZWE, président du FOCODE.
III. L’association ACAT-Burundi se dit préoccupée par la dégradation de la situation des droits de l’homme au Burundi à la suite des attaques attribuées à des groupes armés, depuis le 23 août. Armel Niyongere, le président de l’ACAT Burundi déplore les pertes en vies humaines, dont des femmes et des enfants qui ne participent pas aux combats. Il condamne tous les actes commis en violation du respect des principes des droits humains.
IV. Plus de Karaokés ni de veillées dans les églises. Selon le ministère en charge de la sécurité, la mesure d’interdiction vise à pallier aux tapages nocturnes. Néanmoins, la décision laisse sceptiques certains observateurs. C’est le cas de l’opposition, certains membres pensent que cette mesure aurait été prise suite à l’insécurité qui s’observe dans le pays.
V. En bref, les 4 reporters du journal Iwacu totalisent ce jeudi 332 jours d’incarcération. Ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et une amende d’un million de francs chacun, par le tribunal de grande instance de Bubanza. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati, pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana sont accusés de tentative de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
VI. Le Burundi a intérêt à normaliser ses relations avec les Nations-Unies. C’est l’analyse de Faustin NDIKUMANA, économiste et activiste des droits humains. Il estime que l’état actuel de ces relations est préjudiciable au Burundi. L’expert se réfère à l’importance de l’appui de l’ONU dans plusieurs domaines de la vie du pays, à travers ses nombreuses agences.
VII. C’est la joie que manifestent les réfugiés burundais du camp de réfugiés de Mulongwe en République Démocratique du Congo. Enthousiasme suite au renforcement de capacités dans les filières de la vannerie et de l’apiculture. Selon eux, la formation assurée par l’ONG Warchild les aidera à surmonter certaines difficultés auxquelles ils font face tous les jours. Ils se réjouissent également du fait que les terrains de jeux pour leurs enfants ont été construits.