I. Trois personnes ont trouvé la mort, d’autres blessés et des maisons endommagées. C’est le bilan des dégâts occasionnés par des pluies mêlées de vents violents qui se sont abattues sur les provinces de Kayanza, Muyinga et Makamba.
II. Des arrestations et détentions illégales ont été faites sur base de discriminations ethnique et politique. C’est le constat du groupe de travail de l’ONU sur le chapitre des détentions arbitraires. Cela se trouve dans le 5ème rapport sur la situation des droits de l’homme au Burundi, un rapport produit par la Commission d’enquête sur le Burundi. Les gens qui ont été victimes de ces arrestations sont principalement des militaires ex-FAB et des opposants politiques.
III. L’organisation Human Rights Watch demande la reconduction de la commission d’enquête sur les crimes commis au Burundi depuis 2015, pour continuer les enquêtes. John Fisher, représentant de Human Rights Watch au bureau de Genève affirme qu’il y a toujours des cas de violations des droits de l’homme et que l’impunité s’observe toujours depuis l’investiture de Ndayishimiye Evariste. John Fisher demande qu’il y ait un plan d’action concret pour lutter contre l’impunité.
IV. Un problème de surpopulation carcérale s’observe dans beaucoup de maisons pénitentiaires du pays comme l’a soulevé l’Action chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT, dans son rapport du mois d’Août 2021. Cette organisation constate que les capacités d’accueil dans ces prisons ont été largement dépassées. Me Jean Claude Ntiburumusi, chargé du département juridique dans cette organisation, demande au gouvernement de mettre en exécution des mesures judiciaires pour réduire le nombre des détenus dans les prisons.
V. Omar Mwarabu, un jeune Imbonerakure de Kizina en commune Gihanga de la province Bubanza, qui était introuvable depuis vendredi de la semaine passée, est revenu hier à son domicile. Les proches de sa famille avaient alerté sur son absence après avoir répondu à l’appel du responsable des Imbonerakure, le prénommé Oswald. Il était parti pour une ronde nocturne depuis vendredi de la semaine passée et n’était pas revenu.
VI. Après plus de deux mois de détention en garde à vue dans les cachots du service national des renseignements, Evelyne Kamikazi et son frère Gérard Bigirimana ont été libérés mercredi dernier. La décision de leur mise en liberté a été prise par le tribunal de grande instance de Mukaza. Evelyne Kamikazi avait été arrêtée à Mugamba par l’ex-commissaire de police Moise Arakaza connu sous le sobriquet de Nyeganyega. Son frère Gérard Bigirimana avait été enlevé à Kanyosha en Mairie de Bujumbura, par des agents du service national des renseignements.
VII. Les mêmes causes produisent les mêmes effets, le parti CNDD-FDD à travers son secrétaire-général est en train d’appliquer l’expropriation des parcelles et des biens privés. C’est la copie du système de 1972 dont la Maison Shalom en est une des victimes. Déclaration d’Emmanuel Ndereyimana, un ancien cadre du CNDD-FDD devenu aujourd’hui opposant dans la coalition CFOR-Arusha qui milite pour la restauration de l’accord d’Arusha. Emmanuel Ndereyimana est aussi une victime de la crise de 1972 au Burundi.
VIII. Certains habitants de la commune Kirundo en province Kirundo se lamentent. Une réunion de sécurité qui devrait regrouper les représentants des partis politiques ce jeudi, a finalement réuni des Imbonerakure qui portaient des signes d’autres partis politiques. Ces habitants dénoncent un de ces Imbonerakure pour faire partie des comités de sécurité.
IX. La compagnie de gérance du coton COGERCO est au bord de la faillite. Cela a été dit par Gustave Majambere, directeur Général de cette entreprise, dans une conférence de presse de ce vendredi. Il a souligné que cette entreprise n’est plus en mesure de payer les dividendes au gouvernement, mais il ajoute qu’il a proposé au gouvernement des voix pour relancer l’entreprise.