I. Les proches et les voisins de Désiré Manirambona du quartier Heha dans la zone de Kamenge en mairie de Bujumbura lancent un cri d’alarme. Il a été enlevé depuis le 31 juillet dernier dans la province Kayanza. Des témoins affirment qu’il a été kidnappé par des hommes à bord d’un véhicule pickup du Service national de renseignement vers 17h, quand la victime faisait ses achats au marché central de Kayanza. La famille l’a cherché dans plusieurs maisons de détention depuis ce jour, sans succès.
II. Trois magistrats du tribunal de grande instance de Bururi sont détenus à la prison centrale de cette province depuis trois jours. Ils sont accusés d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Selon des sources sur place, ils ont été arrêtés pour avoir décidé de libérer six présumés auteurs d’attaques à la machette. Leurs collègues crient à l’injustice.
III. Inquiétude au sein du personnel de la société de gardiennage ASEC. Ce sentiment est dû aux arriérés de salaires que les agents réclament. Selon des informations recueillies auprès de ces travailleurs, ils viennent de passer un mois sans être payés, et à chaque fois, ils touchent leurs salaires avec un retard d’un mois. Ils demandent au ministère chargé de la sécurité de prendre en main cette question.
IV. La population de Muyinga préoccupée par la pénurie récurrente du sucre. Ceux qui ont la chance d’en trouver achètent le kilo à un prix exorbitant compris entre 6500 et 7500 francs burundais, alors que le nouveau tarif officiel est passé de 2500 à 3300 francs. Les commerçants, tout comme la population, appellent l’administration à demander à la SOSUMO d’approvisionner convenablement la province en sucre et de sanctionner les commerçants spéculateurs.