Vous êtes à l’écoute de la radio inzamba agateka kawe et merci pour votre fidélité, voici les titres de l’actualité de ce vendredi.
- Les militants du parti CNL d’Agathon Rwasa sont régulièrement arrêtés ces derniers temps ici et là à travers le Burundi, cela inquiète le député Simon Bizimungu, il déplore des cas d’intolérance politique qui risquent de compromettre les élections prochaines.
- Et puis un membre du gouvernement congolais demande à l’ONU de reconnaitre un génocide qui aurait été commis au Burundi en 1994, les sections extérieures de l’AC GENOCIDE CIRIMOSO n’en reviennent pas, elles dénoncent une déformation de l’histoire du Burundi , dans ce journal vous entendrez Emmanuel Nkurunziza secrétaire de la section du CANADA qui parle au nom de toutes ces sections.
Voilà pour le sommaire, bienvenue à toutes et à tous.
Bienvenue encore une fois dans ce journal la gestionnaire du centre de santé de la zone de Kivyuka de la commune de Musigati dans la province de Bubanza, a été grièvement blessée dans la nuit d’hier suite à une attaque à la grenade survenue à son domicile. Des individus non encore connus, ont lancé un explosif à l’intérieur de la maison à travers la fenêtre. La victime a été immédiatement transférée à l’hôpital de Bubanza où elle a été admise pour des soins intensifs. Les autorités locales préoccupées par cet acte de violence, rappellent que de tels crimes avaient depuis longtemps disparu dans la région. Elles appellent la population à privilégier le dialogue en cas de différends, à faire confiance à la justice au lieu de recourir à des actes de vengeance.
En politique les arrestations intempestives de ces derniers jours a l’encontre des militants du parti CNL d’Agathon Rwasa inquiètent le député Simon Bizimungu. Cet élu du peuple déplore en effet l’arrestation de plus de 15 militants de ce parti dont deux arrêtés lundi de cette semaine dans la commune Kayogoro en province de Makamba comme nous vous l’avons dit dans notre édition d’hier. Toutes ces arrestations n’augurent rien de bon pour la tenue des élections prochaines comme le fait savoir le député Simon Bizimungu.
C’était le député Simon Bizimungu, il s’exprimait ce vendredi sur la radio Bonesha FM, nous marquons une courte pause et le journal continue.
Dans la suite de ce journal, la ministre congolaise des relations des affaires étrangères, de la coopération internationale et de la francophonie Madame Thérèse Kayikwabwa Wagner, a demandé à l’ONU de reconnaitre un génocide des hutus commis au Burundi en 1994. C’était ce mercredi le 16 avril à Genève au conseil de sécurité de l’ONU. Ce membre du gouvernement congolais a réaffirmé le soutien de la RDC dans la démarche initiée par le gouvernement Burundais en la matière . Suivez.
Les sections extérieures de l’AC Génocide CIRIMOSO dénoncent les propos tenus par ce membre du gouvernement congolais l’accusant d’avoir déformé l’histoire des atrocités qui ont coûté la vie à beaucoup de burundais. A travers un communiqué sorti ce jeudi, Emmanuel Nkurunziza, secrétaire de l’AC Génocide CIRIMOSO section du Canada, et qui s’exprime au nom de ces organisations, dit qu’il n’est pas surprenant que de tels propos proviennent d’un pays allié du Burundi dans les exactions commises contre les populations tutsis en République démocratique du Congo. Emmanuel Nkurunziza
Emmanuel Nkurunziza appelle tous les Burundais à rester vigilants à toute tentative de falsification de l’histoire concernant les atrocités commises contre les Tutsis. Il exhorte également l’Organisation des Nations Unies à mettre en œuvre les recommandations issues des enquêtes menées par la commission internationale d’enquête de l’ONU en 1995, laquelle avait confirmé qu’un génocide contre les Tutsis avait bien eu lieu au Burundi en 1993. Encore une fois Emmanuel Nkurunziza.
Voilà c’était Emmanuel Nkurunziza secrétaire de l’association AC GENOCIDE CIRIMOSO section CANADA, et c’est par là que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, au revoir et a la prochaine.
Merci de prendre connaissances de nos règles d'usage avant de publier un commentaire.
Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes, antisémites, diffamatoires ou injurieux ; les propos incitant à la haine ou à la violence ; les propos divulguant des informations relatives à la vie privée d’une personne ou utilisant des œuvres protégées par les droits d’auteur (textes, photos, vidéos…) sans autorisation et mention de la source. Les commentaires sont modérés a posteriori par un administrateur du site. Nous vous remercions pour votre compréhension.