Edition quotidienne

Journal du 18 jan 2023

Publié le 18 janvier 2023 par Rédaction
I. Deux personnes de la colline Cibari en commune et province Muyinga, sont en garde à vue depuis hier mardi au commissariat de la police judiciaire de Muyinga. Ils sont accusés d’exploiter illégalement de l’or. L’administration communale décourage cette pratique.
II. Le torchon brûle entre le conseil communal et l’administrateur de la commune urbaine de Mukaza. Le président de ce conseil communal a adressé une lettre ce lundi au Maire de la ville de Bujumbura, pour dénoncer des décisions qualifiées d’unilatérales et maladroites prises par l’administrateur de Mukaza. Certains habitants de la commune confirment une mauvaise gestion de la part de l’administrateur, ils disent qu’il couvre les abus de certains chefs de quartier pour des intérêts sectaires.
III. Dans la même commune de Mukaza, certains habitants dénoncent une mauvaise gestion de la collecte des ordures. Ces ordures débordent les poubelles installées un peu partout dans la capitale, et depuis 3 mois, ces immondices ne sont pas évacuées.
IV. Les élèves de la 5èmeB à l’école fondamentale de Gatwaro en commune Kayogoro dans la province de Makamba n’ont pas encore eu les résultats du premier trimestre malgré les multiples réclamations des parents. La descente qui était prévue par les autorités communales de l’éducation pour chercher une solution à cette question n’a pas eu lieu. Les parents dénoncent un manque de volonté des responsables concernés, pour résoudre ce problème.
V. La prison de Bubanza n’a plus que 3 détenus toujours positifs au Covid-19 selon les tests effectués hier. Ils étaient plus de 100 prisonniers à avoir contracté la maladie. Ceux qui sont guéris, disent avoir bénéficié d’un bon suivi médical, mais pensent qu’ils peuvent attraper d’autres maladies parce qu’ils ne sont pas bien nourris à la prison.
VI. C’est un climat malsain entre les réfugiés burundais du site de transit de Mulongwe en République Démocratique du Congo et les citoyens congolais du clan des Babembe. Pour le moment, ces réfugiés burundais ont peur d’aller récolter dans leurs champs, et ils sont enfermés chez eux depuis trois jours. Ils accusent ces Babembe soit de détruire leurs champs, soit de récolter leur moisson.

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