Edition quotidienne

Journal du 18 jan 2024

Publié le 18 janvier 2024 par Rédaction
  1. Le ministre de l’interieur Martin Nitereste a adressé ce mercredi une correspondance au président du parti CNL Agathon Rwasa le mettant en garde sur son adhésion dans une coalition de partis politiques et organisations qui militent pour la restauration de l’Accord d’ARUSHA, qualifiant de terroristes cette coalition. La correspondance a été adressée aux chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’est et aux garants d’Accord pour la réhabilitation de ce dernier. Frederic Banvuginyunvira, président de la plateforme de l’opposition CFOR Arusha, cosignataire de la lettre, qualifie de honteux et scandaleux le contenu de la lettre du ministre. Pour lui le ministre Martin Niteretse oublie que le CNDD-FDD est rentré au pays grâce a cet accord qu’ils ont jeté aux oubliettes.
  2. Ce n’est plus un secret pour personne, la direction des affaires pénitentiaires est derrière la violation des droits des prisonniers. Le constat est de l’organisation Ensemble pour le Soutien des Défenseurs des Droits Humains en danger. Elle le dit suite à la persécution que subit la journaliste Floriane Irangabiye de la part du directeur général des affaires pénitentiaires. Félicien Irimbere, chargé de la communication au sein de l’ESDDH, demande à ce directeur des affaires pénitentiaires de respecter la loi et de faire respecter les droits des détenus sans distinction aucune.
  3. L’état santé de Clément Nkurunzizadétenu à la prison de Ngozi se détériore ou il est alité à l’hôpital de Ngozi depuis le 8 janvier 2024. Selon ses proches, l’etat de santé  clément Nkurunziza ne s’est jamais amélioré depuis qu’il a été admis dans cette structure de santé de Ngozi, les médecins qui suivent de près sa santé ont décidé qu’il soit transféré dans un hôpital la capitale économique Bujumbura. Les mêmes sources indiquent pourtant que le directeur de la prison de Ngozi s’est opposé à cette décision. Nos sources au sein des employés de cet hôpital précisent qu’une fouille de perquisition a été opéré dans la chambre de Clément Nkurunziza par le directeur de la prison accompagné par le Brigadier responsable de la police à la prison de Ngozi. Ces derniers disaient qu’ils étaient a la recherche des téléphones. Rappelons que Clément Nkurunziza est détenu a la prison de Ngozi depuis mars 2018. Il a été arrêté au Etats unis d’Amérique et déporté au Burundi l’accusant d’être impliqué dans les massacres de 1995 a l’université du Burundi. Ce que le concerné a toujours nié.
  4. Ce mercredi, deux chefs des collines Gacu et Ruvomo de la zone Murima , commune et province Kayanza ont été suspendus de leurs fonctions par l’administrateur de cette commune Godefroid Niyonizigiye. Leur suspension étant  consécutive aux lamentations de la population. Pour le cas du chef de colline Gacu, il était  accusé d’actes d’adultère permanents. Celui de la colline Ruvomo, la population s’est indignée de ce qu’il règne, presque tous les jours, des bagarres sous son toit lesquelles l’oppose contre sa femme et ses enfants. Godefroid Niyonizigiye a indiqué que, point n’est question de maintenir à la tête de la population des responsables administratifs à pareils comportements. Il a à cet effet invité les autres administratifs à la base dans cette commune à servir de modèle pour leurs dirigés et à être au service de tout le monde en toute équité. Signalons que l’administrateur communal de Kayanza vient de prendre ces mesures après seulement  neuf jours de son investiture officielle de ses fonctions.
  5. Le directeur général de la SOSUMO met en garde tous les commerçants qui spéculent en augmentant les prix dans la commercialisation de ce produit ici et là dans le pays. Le colonel Aloys Ndayikengurukiye explique que même si la récolte du sucre n’a pas été bonne cette saison à cause de fortes pluies, la société fera tout pour combler le déficit en faisant recours notamment à l’importation de ce produit. On écoute le directeur général de la SOSUMO Aloys Ndayikengurukiye, il s’exprimait ce jeudi sur la radio Bonesha FM.
  6. Des conséquences liées à la mesure du gouvernement burundais de fermer les frontières terrestres d’avec le Rwanda, continuent de se manifester. Les parents qui ont des enfants qui étudient au Rwanda, ont été privés le droit de rendre visite à leurs enfants. Ils sont également incapables de répondre à des réunions des parents organisées par les écoles que ces enfants fréquentent. Non plus, ils ne peuvent pas passer en Tanzanie car ils estiment que le voyage est cher, et craignent pour leur sécurité compte-tenu des violations faites à l’endroit des réfugiés burundais en Tanzanie. Ils demandent au gouvernement burundais de rouvrir les frontières.

Sur le même sujet