I. C’est ce jeudi qu’Evariste Ndayishimiye, nouveau président du Burundi a prêté serment au stade INGOMA de Gitega. Il a indiqué qu’il va suivre la route déjà tracée par son prédécesseur Pierre Nkurunziza. Dans son discours, il a insisté sur ce qu’il appelle les méfaits des colonisateurs qui n’ont fait que semer la division au sein de la population burundaise.
II. Il faut que le président de la république Evariste Ndayishimiye aille en Belgique et en Allemagne pour régler les problèmes qu’il a avec les pays colonisateurs. Propos de Frédéric Bamvuginyumvira qui fut premier vice-président de la république. Pour lui, ce qu’a dit Evariste Ndayishimiye au peuple burundais et à la nation est plus facile à prononcer qu’à mettre en action.
III. Pierre Buyoya et Sylvestre Ntibantunganya, tous anciens présidents de la République du Burundi ont espoir que le nouveau Président Evariste Ndayishimiye pourra redresser le pays et rapatrier les réfugiés. Ils souhaitent également que le pays soit ouvert à la région et à la communauté internationale, sans oublier le combat contre le coronavirus.
IV. Le nouveau président du Burundi Evariste Ndayishimiye qui a prêté serment ce jeudi va travailler dans le désordre institutionnel. C’est l’analyse du juriste Janvier Bigirimana. Il fait référence au fait que ce nouveau président prête serment, alors que certaines institutions ne sont pas encore élues et d’autres dirigeants issus de la constitution de 2005. Pour lui, au cas où Evariste Ndayishimiye ne formerait pas un nouveau gouvernement le plus tôt possible, basée sur la constitution de 2018, le pays sera dirigé dans le désordre total.
V. Une chasse à l’homme des militaires chauffeurs ex-FAB se fait remarquer au sein de l’armée. Ils sont poursuivis par le service G4 de l’armée, pour avoir dépassé le nombre de litres de carburant exigés pour les véhicules pour le mois de mai. Ces militaires en question font savoir que les bons de commande du carburant sont signés par les chefs hiérarchiques et ces mêmes responsables déterminent les itinéraires de voyage.
VI. C’est la honte pour le pays quand un administrateur communal, en même temps un élu qui va bientôt siéger au parlement burundais, s’arroge le droit de démolir une maison d’une veuve. Une veuve qui à l’origine aurait voté pour le parti de l’opposition CNL. Il s’agit de Zachée Misago, administrateur de la commune Kayogoro, dans la province de Makamba, qui a ordonné la démolition de la maison de cette vieille femme de 70 ans. Me Gustave Niyonzima demande que justice soit rendue pour cette femme.
VII. Cinq (5) ponts sur les sept (7) qui se trouvaient tout autour du camp de Nyarugusu, en Tanzanie, ont été détruits ce lundi sur ordre du chef de ce camp. Aussi les permissions d’aller se procurer des marchandises à l’extérieur du camp ne seront plus données, a indiqué le même responsable du camp. Pour ces réfugiés, tous ces traitements sont une façon de les contraindre à solliciter un rapatriement.