Edition quotidienne

Journal du 18 nov 2022

Publié le 18 novembre 2022 par Rédaction
I. Un homme connu sous le nom de Claver Nsengiyumva, veilleur à la cathédrale catholique Sainte Immaculée Conception de Ngozi, a été tué dans la nuit de ce jeudi à vendredi par des personnes non encore identifiées. Le curé de la paroisse a alors invité la population à apporter sa contribution pour l’aboutissement positif des enquêtes déjà amorcées.
II. Inquiétude chez les habitants de la colline Ruvumera en commune Nyanza-lac dans la province Makamba. Elle est due à la détention d’un administratif de cette colline. Selon les informations recueillies sur cette colline, Ndirikirenza Onésime, alias Kineti, chef de colline Ruvumera, a été arrêté depuis deux semaines sur ordre du procureur général en collaboration avec l’administrateur de Nyanza-lac. Il est accusé d’avoir autorisé la pression des palmiers en provenance d’une parcelle en litige. Ce que la population de cette colline réfute car, selon elle, cette récolte de palmiers était en train de pourrir. Les habitants de cette colline demandent au gouverneur de cette province de prendre en main cette question.
III. 500 millions de francs burundais de capital et 50 millions de francs de caution. C’est la condition exigée par la Banque centrale pour que les échangeurs de monnaies étrangères démarrent officiellement leurs activités. Dans une rencontre avec ces opérateurs ce vendredi, la BRB les invitent à s’associer pour constituer ce capital. Nsabimana Ferdinand est le directeur des opérations à la Banque centrale.
IV. Aimée Laurentine Kanyana se comporte beaucoup plus comme un membre du parti au pouvoir plutôt qu’un médiateur de la nation. Cela se traduit par les actes que ce nouvel Ombudsman a posés dans différentes fonctions de l’Etat qu’elle a occupées dans le passé. En tant que ministre de la justice, par exemple, Laurentine Kanyana a fait du corps de la magistrature un instrument de répression des opposants politiques.
V. Un ombudsman ne pourra jamais bien travailler au Burundi aussi longtemps qu’il est mis en place par un parti qui monopolise le pouvoir. C’est l’avis de Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition de l’opposition CFOR-Arusha. Il explique que l’institution de l’Ombudsman est une institution mise en place pour régler les différends entre l’Etat et la population dans le cadre du renforcement de la démocratie. Il trouve malheureusement que les bases de la démocratie sont constamment foulées au pied au Burundi.
VI. Le mouvement INAMAHORO, femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi, saluent l’élection d’une femme à la tête de l’institution de l’ombudsman. Pour Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, elle attend d’elle un message appelant tous les Burundais, surtout les administratifs, à rétablir l’unité et la dignité pour bâtir un Burundi nouveau. Une tâche selon Marie Louise, qui n’est certes pas facile, dans le contexte où le parti CNDD-FDD au pouvoir veut mettre toutes les institutions du pays sous ses pieds.
VII. Le nouvel Ombudsman burundais est appelé à travailler pour l’intérêt de tous les Burundais en se penchant surtout sur la situation des détenus et de leurs familles. L’appel est lancé par Jean Marie Nshimirimana, président de l’association NTABARIZA, qui milite pour les droits des détenus. C’est dans un contexte où des milliers de procès trainent depuis de nombreuses années dans les cours et tribunaux. Jean Marie Nshimirimana souhaite qu’à la fin de son mandat, l’Ombudsman puisse présenter aux Burundais des réalisations concrètes.

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