Edition quotidienne

Journal du 18 sept 2020

Publié le 18 septembre 2020 par Rédaction

I. La sécurité est bonne dans tout le pays, sauf qu’il existe certains cas de vols dans le pays. C’est ce qu’a déclaré ce jeudi dans la province Makamba le ministre de la défense. Tatien Sibomana, homme politique qui vit dans le pays, estime que la sécurité est loin d’être une réalité au Burundi, car des cas d’assassinat sont devenus multiples dans le pays. 

II. Plus de 20 familles de l’ethnie tutsie de la zone Maramvya, commune Burambi dans la province Rumonge, ne dorment plus dans leurs ménages. Ils ont pris refuge depuis mercredi, à la position militaire située tout près de l’école fondamentale de Kiganza. Les membres de ces familles craignent qu’ils soient lynchés par des imbonerakure, après qu’un des leurs a failli être tué à coups de machette par un jeune de la ligue des jeunes imbonerakure.

III. Confronté aux attaques armées, le gouvernement de Gitega réactive la milice Imbonerakure et multiplie arrestations et assassinats. Cela figure dans le rapport sorti ce jeudi, par le Forum pour le renforcement de la société Civile FORSC en sigle. Pour Ernest Nkurunziza, secrétaire exécutif du FORSC, la situation se présente ainsi au moment où beaucoup avaient cru dans le discours du président Ndayishimiye et de certains gouverneurs de province, sur l’amélioration de la sécurité dans le pays.

IV. Les trois mois qui viennent de s’écouler depuis l’ascension du Général Major Evariste Ndayishimiye à la présidence de la république du Burundi, ont été marqués par la continuité de graves violations des droits de l’homme, comme c’était le cas pour son prédécesseur. Observation de Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour la conscience et le développement FOCODE en sigle. Selon le FOCODE, les présumés auteurs des violations ont été primés au lieu d’être poursuivis. 

V. Pacifique Nininahazwe regrette que les miliciens Imbonerakure surveillent les opposants et se substituent aux forces de l’ordre, dans la commission des crimes qui restent impuni.

VI. Difficile d’affirmer que le Burundi est sur la voie de la démocratie, si l’on tient compte de la manière dont sont organisées les élections depuis 15 ans. Déclaration de Tatien SIBOMANA, porte-parole du parti UPRONA, ce vendredi à l’occasion du 59e anniversaire de la victoire de l’UPRONA aux législatives de 1961, qui ont permis au Burundi d’accéder à l’indépendance. Tatien SIBOMANA fait donc remarquer que les processus électoraux ne respectent plus les principes démocratiques.

VII. Suspension de la bourse universitaire qui était octroyée par l’Allemagne dans son programme DAFI aux réfugiés burundais se trouvant à Mulongwe, en République Démocratique du Congo. Ces réfugiés n’ont pas bien accueilli cette décision et demandent au HCR de leur trouver des bourses pour continuer leurs études universitaires.

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