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Journal du 18 Septembre 2024

Publié le 18 septembre 2024 par Rédaction

Vous êtes bien sur la radio inzamba agateka kawe, voici les titres de l’actualité de ce mercredi.

  • Commemoration aujourd’hui du 63 eme anniversaire de la victoire du parti UPRONA aux élections de 1961, une victoire qui a conduit le Burundi a son indépendance sous la houlette du prince Louis Rwagasore, nombre de politiciens déplorent que le message d’unité des burundais de ce héros national a été foulé aux pieds par les dirigeants du pays.
  • Et puis les employés des services de prise en charge des personnes vivant avec le VIH au PNLS se lamentent, ils réclament le remboursement de 8 mois d’arriérés de frais de santé
  • Et c’est toujours la grogne contre la dernière hausse du prix du sucre SOSUMO, beaucoup de parents de la mairie de Bujumbura disent éprouver des difficultés financières pour avoir du sucre pour les enfants.

 

Voilà pour le sommaire, bienvenue

Bienvenue encore une fois si vous nous rejoignez dans ce journal, aujourd’hui c’est le 63 eme anniversaire de la victoire du parti UPRONA aux élections de 1961. C’est une victoire qui a conduit le Burundi a son indépendance de 1962. Cette victoire a été l’aboutissement d’une lutte du prince Louis Rwagasore et ses compagnons pour la libération du peuple murundi comme l’explique le docteur Alphonse Rugambara un ancien politicien qui suit de près l’histoire du Burundi. On l’écoute.

Alphonse Rugambara regrette que le message d’unité du prince Louis Rwagasore a été trahi par les dirigeants qui se sont succédés jusqu’aujourd’hui, ils appellent tous les burundais à éviter l’exclusion sous toutes ses formes, de prêcher l’unité et la réconciliation. On l’écoute encore une fois.

La victoire du parti UPRONA a été influencée par une bonne politique du prince Louis Rwagasore basée notamment sur la bonne gouvernance, la justice indépendante et le progrès pour tous. Ce sont les propos de Charles Nditije, ancien président du parti UPRONA. Malheureusement selon lui, les dirigeants actuels du parti CNDD-FDD n’ont pas gardé cet héritage. Ils mettent en avant les divisions ethniques et politiques et les violations des droits de l’homme. Charles Nditije appelle les Burundais à garder le courage et à rester unis contre toute forme d’exclusion et  penser surtout  à l’avenir du pays. Suivez.

Dans la suite de ce journal c’est la grogne chez les médiateurs de santé qui travaillent dans les services de prise en charge des personnes vivant avec le VIH SIDA au sein des différentes structures sanitaires. Ils réclament le remboursement de plus de 500 mille francs burundais représentant les frais de santé retenus depuis le mois de janvier 2024. Cette demande transparait dans une correspondance qu’ils viennent d’adresser au médecin directeur du PNLS. Ils demandent l’intervention du ministre de la santé. Eddy Claude Nininahazwe nous en dit plus.

Merci Eddy Claude Nininahazwe, et beaucoup de parents des enfants de la mairie de Bujumbura s’insurgent contre la décision du gouvernement de revoir à la hausse le prix du sucre SOSUMO. Ils trouvent que les choses vont se compliquer à cause du manque de moyens financiers. Ils demandent au gouvernement de revoir la mesure.  Audace Nimbona

Parlons droits de l’homme pour clore ce journal, Il y a un mois, le président de la Cour suprême a donné l’ordre aux responsables des cours et tribunaux du pays de ne pas exécuter les arrêts sur la succession qui mettent à égalité les garçons et les filles d’une même famille. Dans une déclaration que le mouvement Inamahoro des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi vient de publier, il estime que la mesure vient consacrer un net recul des droits de la femme. Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, fustige l’attitude du président de la Cour suprême, elle trouve que la mesure bafoue l’indépendance des juges. Suivez-la.

Marie Louise Baricako appelle le président de la Cour suprême à reconsidérer l’ordre donné aux magistrats. Elle invite le gouvernement et le parlement à se pencher sur les lois qui doivent consacrer l’égalité des genres au Burundi. On l’écoute encore une fois.

Marie Louise Baricako , elle est présidente du mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi INAMAHORO et c’est par la que s’achève ce journal, merci pour votre fidélité, au revoir et à la prochaine.

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