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Journal du 19 juillet 2023

Publié le 19 juillet 2023 par Rédaction
I. Les accusations contre la journaliste Floriane Irangabiye d’atteinte à l’intégrité du territoire n’ont aucun fondement. C’est une Burundaise qui devrait jouir de tous ses droits de rentrer chez elle quand elle le souhaite. Cela ressort d’une lettre que la diaspora burundaise de Belgique vient d’adresser au chef de l’Etat burundais, à la veille de la célébration de l’indépendance du Burundi à laquelle l’ambassadeur du Burundi les a conviés. Lesdites cérémonies sont prévues ce 22 Juillet à Bruxelles alors qu’elles se sont déroulées à Bujumbura le 1er juillet 2023. Emery Kameya, président de cette diaspora, prie les autorités burundaises d’assurer la tranquillité de tous les Burundais afin que le pays s’attelle au développement.
II. Le seul moyen dont dispose le gouvernement pour mobiliser les fonds qui vont couvrir l’exercice budgétaire était de revoir à la hausse les tarifs des documents administratifs. C’est l’analyse de Faustin Ndikumana, directeur national de l’ONG locale parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités. C’est en réaction à l’ordonnance conjointe des ministres de l’Intérieur et des finances, modifiant les prix de certains documents délivrés par le commissariat général de la police judiciaire.
III. Le Fonds monétaire International vient d’accorder un crédit au Burundi d’environ 238 millions de dollars américains. Un événement d’une importance capitale pour le pays, selon encore une fois Faustin Ndikumana, expert économiste. Mais il estime que ce crédit devrait se baser sur les réalités burundaises. Pour Faustin Ndikumana, le Burundi fait face à une balance commerciale très déficitaire, alors que le pays n’a pas la capacité de mobiliser des investissements directs étrangers. Du coup, l’unique marge de manœuvre qui lui reste, c’est l’aide au développement. Ce montant servira à effectuer des réformes économiques consistantes.
IV. La bière locale dite ‘’RUTUKU’’ est mal produite au Burundi, avec des équipements et des connaissances non appropriés. C’est ce qu’a indiqué Sévérin Sindayikengera, directeur général du Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité BBN. Il l’a dit dans un point de presse ce mercredi. Il demande à toutes les instances habilitées d’expliquer à la population les méfaits de cette bière. Les inspecteurs de la BBN devraient visiter régulièrement les marchés pour l’éradiquer.
V. Un enfant réfugié burundais de 4 ans qui s’est cassé le bras il y a 2 semaines se voit refuser d’aller se faire soigner en dehors du camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie. Ses parents se lamentent. Ils disent ne pas comprendre ce refus qu’ils qualifient de violation du droit à la santé pour tout réfugié. Ils dénoncent une volonté de continuer à les persécuter pour les forcer à rentrer chez eux.
VI. La Coalition burundaise pour la défense des droits de réfugiés vivant dans les camps se dit scandalisée par ce comportement qu’elle qualifie d’indigne des responsables du camp de Nduta. Elle demande au HCR d’intervenir en faveur de cet enfant pour qu’il puisse se faire soigner. Jean Bosco Vyizigiro, porte- parole de la coalition CBDH-VICAR.

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