I. Un réfugié burundais exilé en Ouganda à Kampala David Niyokindi âgé de 41 ans, a été tué par des personnes non identifiées, alors qu’il rentrait chez lui dans la nuit de ce jeudi à vendredi. Son corps a été retrouvé dans la matinée de ce vendredi tout près de chez lui. Selon ceux qui ont vu son corps, la victime a reçu un coup mortel au niveau de la tête. La police ougandaise a confirmé les faits et dit avoir entamé des enquêtes pour identifier les auteurs.
II. Un membre de la ligue des jeunes Imbonerakure est mort la nuit de ce jeudi à l’hôpital Muyinga, suite aux coups et blessures lui infligés par un groupe de personnes non encore identifiées sur la colline de Kinazi en province Muyinga. Les faits se sont passés dans un bar où ces personnes étanchaient leur soif selon des informations en provenance de Kinazi. Pour le moment, 5 personnes sont aux arrêts pour des raisons enquêtes.
III. Deux personnes ont été blessées à la machette par des inconnus en commune et province Bururi, dans la nuit de ce jeudi. La recrudescence de l’insécurité dans cette province inquiète, 3 personnes ont déjà été tuées et plusieurs autres blessées dans cette commune depuis le mois d’avril.
IV. Les habitants de la commune Giharo protestent contre ce qu’ils qualifient de harcèlement dont ils sont victimes de la part du gouverneur de Rutana, Olivier Nibitanga. Ils disent ne pas comprendre comment ils les forcent d’exécuter des travaux de construction d’une école technique secondaire Giharo. Olivier Nibitanga le ferait dans le but de trouver des activités de développement à présenter au chef de l’état Evariste Ndayishimiye qui va effectuer une descente sur terrain, ce samedi dans cette province.
V. Les menaces excessives faites à l’endroit de la journaliste Floriane Irangabiye démontrent que la justice burundaise ne fonctionne pas. Ce sont là les propos d’Appolonie Simbizi, porte-parole de l’Alliance des Burundais du Canada ABC. C’est après que la journaliste Floriane Irangabiye a été persécutée dans la soirée de mardi de cette semaine par le directeur de la prison de Muyinga où la journaliste est incarcérée.
VI. L’association Ensemble pour le soutien des défenseurs des droits humains en danger qui se dit choquée par le décès du détenu Ngendanzi Léonidas, battu à mort dans la nuit du 14 au 15 de ce mois à la prison centrale de Gitega par d’autres prisonniers. Germain Rukuki, président de cette association, demande que les auteurs du crime soient punis conformément à la loi, surtout qu’ils sont tous connus.
VII. Les bureaux de change qui ne respectent pas la réglementation verront désormais leurs sanctions multipliées par 10. C’est une mise en garde faite par le gouverneur de la Banque de le République du Burundi BRB. Dieudonné Murengerantwari l’a dit ce mardi dans une réunion avec les responsables de ces bureaux de change. Il a fait savoir qu’un bureau de change qui n’aura pas fait une transaction dépassant 80 mille dollars par mois, sera fermé.
VIII. La banque centrale ne devrait pas être la seule institution à gérer les devises qui entrent dans le pays, comme l’explique Faustin Ndikumana, expert en économie et président de l’association Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’évolution des Mentalités, PARCEM. Faustin Ndikumana trouve toutefois normale la décision du gouverneur de la banque centrale d’exiger aux bureaux de change de faire des transactions mensuelles fixées au minimum à 80mille dollars, car pour lui la banque centrale doit contrôler le fonctionnement des lots qu’elle attribue à ces bureaux.
IX. L’insécurité persiste au camp de réfugiés burundais de Lusenda en République Démocratique du Congo. Depuis le début de cette semaine, certains réfugiés subissent des actes de violence leur infligés par des éléments identifiés comme des Maï Mai. Dans la soirée de ce mercredi, plusieurs réfugiés ont été tabassés par ces éléments Maï-Maï. Les réfugiés burundais craignent que la situation ne s’empire les jours à venir.
X. La coalition Burundaise des Défenseurs des Droits de l’Homme et des réfugiés vivants dans les Camps des Réfugiés CBDH-VICAR déplore ce harcèlement des réfugiés burundais du camp de Lusenda. Elle dénonce la complicité de ces éléments des Maï MaÏ dans les bavures avec les agents de sécurité. Léopold Sharangabo, vice-président de la coalition CBDH-VICAR.